Retour à l’actualité de mars 2018
18 mai 2017
Assemblée nationale française
Ancien chef d'état-major adjoint des FAR, "Forces Armées Rwandaises" dans la région de Cambrai à Escaudoeuvres.
Le Rwanda demande son extradition.
Page spéciale CEC
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dossier CEC
Jean-Pierre Chrétien - LDH Toulon
EC 8 avril 2014
Une affaire qui illustre les "erreurs d’appréciations" dont sont capables les services d’enquête français et la crédulité des responsables face aux informations qu’ils leur présentent… Si en plus, comme dans le cas de l’implication française dans le génocide des Tutsi au Rwanda, ce sont ceux qui sont mis en cause qui fournissent les informations… C’est un gouffre de dérives assuré.
Depuis son origine ce site est tenu par Emmanuel Cattier, de façon entièrement bénévole à la demande initiale de la CEC. Les articles sont présentés et commentés pendant ses temps libres. Une fois fait, ce travail est aussitôt publié et peut être modifiés les jours suivants, notamment quand E.C. se relit encore ou que des membres du réseau de la CEC lui suggèrent des modifications souhaitables. C'est la conséquence d'une activité non professionnelle, qui permet de répondre assez vite à l'actualité en acceptant que des erreurs soient réparées le plus vite possible. Vous pouvez bien sûr faire des suggestions sur notre page contact.
à partir du 15 mars 2018
France info - 25 juin 2018
"Réagissant dans La Croix, le général français Jean-Claude Lafourcade, ancien commandant de "Turquoise", qualifie "d'ineptie" ce nouveau témoignage et celui de Guillaume Ancel."
Rwanda : un nouveau témoignage sur l’opération « Turquoise »
La Croix - 24 juin 2018
Ce témoignage, relevé par le quotidien La Croix, d'un pilote français d'un avion Jaguar pendant l'opération Turquoise, confirme celui du lieutenant-colonel Guillaume Ancel sur le projet offensif de cette opération. Le déni français s’effrite par le bout de la chaîne de commandement...Ceux qui accusaient Ancel d'affabulation vont devoir expliquer pourquoi ils entretiennent des fables.
Le général Dallaire, commandant de la MINUAR, la force de Paix des nations unies, avait lui aussi dénoncé le projet d'engagement d'avion Jaguar dans l'opération Turquoise. En France on a aussi souvent essayé de le dénigrer.
La version officielle de « Turquoise » remise en cause
La Croix - 24 juin 2018
Le colonel Hogard "semble ignorer" que l'opération Turquoise est caractérisée par un double commandement. Celui des COS (opération spéciales) qui ne dépendait pas de lui, mais directement de l'Elysée et du chef d'état-major et celui de la chaîne de commandement "normale". Hogard relevait de ce commandement "normal". Il semble qu'Ancel ait été mis à sa disposition précisément à partir du 1 juillet 1994. il ne peut donc pas contester ce qu'Ancel dit de ce qui se passa avant sous un autre commandement que le sien pour une mission offensive.
Boulebvard Voltaire - 24 avril 2018
Le génocide des Tutsi devient sous sa plume
d'honneur bafoué une simple "affaire rwandaise" montée en
épingle par des "bobos gauchistes". Pourquoi pas un simple
fait divers ? Il aurait franchement mieux fait de se taire au lieu
de se ridiculiser ainsi avec des propos destinés à rassurer
faussement. Ces faits sont particulièrement graves et visiblement il
ne veut pas qu'on en prenne la juste mesure.
E.C. 3 mai 2018
L'Opinion - 3 avril 2018
Le Bien Public - 27 mars 2018
Ne pas subir Guillaume Ancel - 23 mars 2018
⤿ La lettre du général Dary
sur le bien-nommé site L’incorrect
Cette lettre met en lumière un serment militaire particulièrement significatif et qui devrait faire réfléchir.:
"A genoux les hommes ! Debout les officiers !" :
Pour un citoyen qui découvre ce serment, c'est proprement stupéfiant. Il est clair que Guillaume Ancel inverse implicitement la formule en faisant valoir courageusement sa conscience face aux injonctions de la hiérarchie militaire : "Debout les hommes ! à genoux les officiers ! Et le génocide des Tutsi est de ce point de vue "apocalyptique" car il permet de "dévoiler" ce qui était caché. De plus ce général emploie l'expression "baptiser", comme s'il se prenait pour un grand prêtre d'une religion sacrée. On découvre ici des caractéristiques que l'on attribue généralement à des sectes qui prennent le contrôle des consciences
Nous devons demander au Président de la République et à l'Assemblée nationale de faire abolir ce serment, car il est de fait criminogène en demandant aux jeunes officiers fraîchement formatés d’abandonner leur conscience d'homme, et donc de citoyen, comme condition de leur engagement. Avec un tel serment on ne peut plus croire un seul officier quand il parle et on comprend la litanie de mensonges que tout officier soucieux de vérité doit affronter.
La lettre parle de ceux qui ont osé se lever contre ce serment. On y choisit un exemple. On oublie de parler du général Jacques Pâris de Bollardière, autre Saint-cyrien, radié et donc il n'aurait pas existé pour les militaires, qui lutta contre la torture en Algérie.
On voit dans cette lettre à quel point la nation française est malade de son histoire.
E.C. 22 mars 2018
Afrikarabia - 15 mars 2018
Un interview qui rappelle toutes les accusations mensongères dont ses supérieurs hiérarchiques ont arrosé Guillaume Ancel depuis qu'il témoigne.
France-Rwanda : un ancien officier brise l’omerta malgré « des menaces émanant de services de l’État »Jeune Afrique - 15 mars 2018
Rwanda : «On était venus empêcher la victoire de ceux qui combattaient les génocidaires»
Libération - 15 mars 2018
"C’est un soupçon monstrueux qui ne cesse de ressurgir, depuis près de vingt-cinq ans : la France a-t-elle déclenché une opération humanitaire dans un pays d’Afrique avec comme but inavoué de sauver un gouvernement qui venait tout juste de massacrer près d’un million de personnes ? [...]" (Maria Malagardis)
Ensuite Interview du lieutenant-colonel Gillaume Ancel, capitaine à l'époque des faits
[...]"Et ce n’est
qu’en arrivant sur place qu’on a compris : en guise «d’action
humanitaire», on était d’abord venus pour stopper le FPR, donc
empêcher la victoire de ceux qui combattaient les génocidaires.
Génocidaires qu’on a tenté de remettre au pouvoir, puis qu’on a
aidé à fuir, avant de les réarmer de l’autre côté de la frontière
au Zaïre."[...]
[...]" J’ai
également des camarades qui avaient écrit au ministre de la
Défense, à l’époque de l’opération, pour dénoncer le réarmement
des troupes génocidaires en déroute. Ils se sont fait
tacler."[...]
[...]" Si
l’opinion, les médias, ne se montrent pas plus exigeants sur ce
qui est fait en notre nom à tous, c’est la démocratie qui est en
péril".[...]
Guillaume Ancel - 3 mars 2018
Cette annulation d'un bombardement aérien sur le Rwanda le 1 juillet 1994 qui aurait été annulé au dernier moment, doit nous faire remarquer que cette annulation de dernière minute survient le lendemain de l’événement médiatisé de Bisesero, le 30 juin 1994. France télévision, RFI, Le Figaro, le New York Times, et d'autres sont à Bisesero le 30 juin 1994. Cet événement, provoqué par une désobéissance de militaires de l'opération Turquoise pour sauver des Tutsi, selon le sous-officier du GIGN Thierry Prungnaud - acteur de cette désobéissance avec "des gendarmes du GSIGN et des hommes du 13e RDP" - , très suivi par les médias qui étaient au courant depuis plusieurs jours de leur situation, aurait-il fait capoter un objectif secret de l'armée française pour empêcher le Front Patriotique Rwandais de prendre le pouvoir, alors même que c'était la seule force militaire en train de faire battre en retraite les génocidaires alliés de la France ? Ce bombardement effectué par une "opération humanitaire" aurait en effet était très amplifié dans ce contexte médiatique. Guillaume Ancel nous dit que cette annulation serait venue du "PC Jupiter sous l’Elysée".
Le 29 juin 1994, François Léotard alors ministre de la défense était à 5 km de Bisesero à portée de jumelles des massacres (selon divers témoignages qui confirment ces possibilités d'observation). François Léotard a-t-il eu un rôle dans ce sauvetage "par désobéissance" ? Car ce 29 juin, Corine Lesnes du journal Le Monde et ceux du New Yok Times lui demandent sur place, et devant les généraux et colonels français, s'il va intervenir pour sauver ces Tutsi. Une désobéissance par définition exprime un conflit interne au sein de la stratégie française. Il ne répond pas aux journalistes, puis selon la seule Corine Lesnes, il serait revenu pour dire qu'il ferait quelque chose... Les officiers avaient essayé de noyer les faits devant le ministre, toujours selon l'article : ils essayèrent de faire comprendre au ministre que ces informations de Tutsi menacés étaient des "salades". Les officiers savent depuis deux jours par le reconnaissance d'un détachement accompagné de journalistes, dont celui du Figaro qui le raconte dans l'édition du même jour le 29 juin, que ce sont des rescapés dans une situation humaine particulièrement aigue... Donc ce faux dialogue entre officiers rapporté par Corine Lesnes est probablement faussement échangé pour tromper les journalistes. Cela n'a pas marché et dans son rapport du 27 juillet 1994 le Colonel Rosier soulignera la gêne de la présence des médias dont l'état-major voulait se servir ....
Confirmant ce désaccord entre, d'une part, l'Elysée et le ministère des affaires étrangères d'Alain Juppé et d'autre part le ministère de la défense, on apprendra en 2004, par Jean-Cristophe Rufin, conseiller de Léotard venu témoigner devant notre commission, que le ministère de la défense l'avait envoyé négocier en secret avec Kagame, commandant en chef de l'armée du FPR, le 4 juillet suivant, sans que le ministère des affaires étrangères soit informé. En quelque sorte, les turbulences de la cohabitation Balladur-Chirac au sein de la cohabitation RPR socialiste en prise avec les doutes de militaires sur le terrain à qui l'état-major ont essayé de faire avaler des salades pour soutenir les génocidaires !
De la culture du silence (Ep 1) Raconter, c’est trahir ?
Guillaume Ancel - 25 février 2018 - Guillaume Ancel est Lieutenant-Colonel en retraite.
[...]"Je ne connais
aucun métier plus difficile que celui des armes, mais c’est aussi
celui où j’ai appris à cacher la réalité en laissant raconter des
fables sans rapport avec les faits, pour nous exonérer de nos
échecs comme de nos responsabilités, et éviter surtout que les
décisions prises puissent déranger, voire interroger.
Récemment encore, un général français a tenu à me rappeler
que la guerre consistant en une succession de saloperies, il
était indispensable de ne surtout jamais en dire la réalité. La
raconter, c’est trahir et mériter deux balles dans la tête,
jugea-t-il nécessaire d’ajouter."[...]
C'est peut-être aussi un message "subliminal" transmis indirectement, par celui qui se permet de raconter, à ses collègues qui seraient tentés de parler.
Il est troublant de comprendre parfois que certaines associations de militaires, comme celle des anciens de Turquoise, sont là surtout pour rassembler des électrons libres qui pourraient être tentés de trop parler et qui sont sans doute très flattés de parler presque librement avec des gradés au sein de ces confréries.
[...]"Lors
de la vingtième commémoration du génocide en 2014, j’ai été
rappelé à l’ordre par l’ancien président de la Mission
d’information parlementaire pour « pour ne pas troubler la
vision qu’ont les Français du rôle que nous avons joué au Rwanda
».[...]
Voilà un président de
mission bien présomptueux ... dont les propos illustrent bien la
bêtise calculée de ses conclusions du 15 décembre 1998.