"Né en décembre 1959, Pascal Simbikangwa a fait carrière dans l’armée et les services de renseignement rwandais, parvenant au grade de capitaine. En poste à la gendarmerie au début des années 80, il est devenu membre de la garde présidentielle quand, en 1986, un grave accident de voiture le laisse paraplégique.


Il est ensuite affecté au bureau G2, chargé du renseignement militaire, de l’état-major de l’armée rwandaise à Kigali. En 1988, il devient directeur au Service central du renseignement (SCR), qui est rattaché à la présidence rwandaise jusqu’en 1992.


Selon la justice rwandaise, Simbikangwa faisait partie des « escadrons de la mort » chargés d’empêcher le processus de démocratisation en marche depuis les accords d’Arusha, en août 1992, et qui assassinaient des opposants au président Habyarimana avant le déclenchement du génocide en 1994."

Médiapart 3 février 2014

Références :

Les procès contre Pascal Simbikangwa

Le premier procès d'un présumé génocidaire rwandais
devant une cour d'assise  française

>>> Le site du procès<<<

Créé à l’initiative du CPCR

On y trouve entre autre les motivations de la décision de justice et un autre fil de récits du procès.

Pour suivre ci-dessous les autres comptes rendus du CPCR de ce procès depuis le début, il faut commencer par le bas de la page.

Cour de cassation 25 mai 2018

Génocide au Rwanda: la justice  française confirme la condamnation de Pascal Simbikangwa

RFI - 25 mai 2018

Procès d'appel (25 octobre au 3 décembre 2016 - cour d'assises de Bobigny)


Procès en appel : condamnation de Pascal Simbikangwa à 25 ans de réclusion criminelle pour génocide et complicité de crime contre l’humanité

AFPCU - 5 décembre 2016 - Association française pour la promotion de la Compétence universelle

Procès SIMBIKANGWA: SIMBIKANGWA condamné en appel à 25 ans de prison

CPCR - 3 décembre 2016

Bravo aux jurés, qui probablement ne connaissaient rien au sujet au départ. Privés de leur vie habituelle, ils ont du se "farcir" vingt sept fastidieuses et souvent longues journées avec des propos compliqués tant par l'accusé, qui s'est tiré de multiples balles dans le pied, que par ses avocats probablement agacés sans le dire et dérapant souvent dans l’inapproprié. Cela fut sans doute mal perçu par la cour. Il arrive qu'être citoyen, devienne un engagement très lourd.. Cette expérience les marquera sans aucun doute. Ils méritent la reconnaissance de la nation..Ils ont en tous cas la nôtre.

Bien sûr, félicitations au CPCR et à ses animateurs,dont l'engagement est particulièrement difficile, et aux jeunes avocat(e)s  qui ont bien mené leur barque.

Enfin j'ai admiré au cours d'une journée, l'étonnante patience des magistrats ....

E.C.

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Samedi 3 décembre 2016. J27

CPCR - 3 décembre 2016 - Parole à l'accusé

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Plaidoiries de la défense. Vendredi 2 décembre 2016

CPCR - 2 décembre 2016

Procès en appel SIMBIKANGWA. Jeudi 1 décembre 2016. J25

CPCR - 1 décembre 2016 - Réquisitoire de l’avocat général monsieur Crosson du Cormier

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mardi 29 novembre 2016. J23

CPCR -  30 novembre 2016 - Interrogatoire de Monsieur Simbikangwa

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mardi 28 novembre 2016. J22

CPCR - 29 novembre 2016 - Interrogatoire de Pascal Simbikangwa

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mardi 25 novembre 2016. J21

CPCR - 29 novembre 2016 - Laurence Dawidowicz (Survie), Alain Gauthier et Dafroza Gauthier (CPCR)

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mardi 24 novembre 2016. J20

CPCR - 26 novembre 2016 - Marie-Claire Nyirandayambaje, Béatrice Nyirasafari, Martin Higiro

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mardi 23 novembre 2016. J19

CPCR - 24 novembre 2016 - Albert Gahamanyi, Michel Gahamanyi, Pascal Gahamanyi

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mardi 22 novembre 2016. J18

CPCR - 22 novembre 2016 - Emmanuel Kamango, Diogene Nyirishema, Dieudonné Nyitigeka

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Lundi 21 novembre 2016. J17

CPCR - 19 novembre 2016 - Joël Gasarasi, Salomon Habyakare, Jonathan Rekeraho

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Vendredi 18 novembre 2016. J16

CPCR - 18 novembre 2016 - Contestations de la défense - Valérie Bemeriki, Sam Gody Nshimiyimana, Venance Munyakazi

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Jeudi 17 novembre 2016. J15

CPCR - 17 novembre 2016 - actes de procédure, Isaïe Harindin Twari, Jean-Marie Vianney Nyirigira

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mercredi 16 novembre 2016. J14

CPCR - 16  novembre 2016 - Anatole Nsengiyumva, Liberata Mukagasana, Protegestate Ponzaga

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mardi 15 novembre 2016. J13

CPCR - 15 novembre 2016 - experts psychologues (Phesans,Sironi-Guilbaud), Eric Gilet, Catherine Mabille

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Lundi 14 novembre 2016. J12

CPCR - 14 novembre 2016 - Gasana Ndoba, Augustin IAMUREMYE, Simbkangwa

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Jeudi 10 novembre 2016. J11

CPCR - 10 novembre 2016

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mercredi 9 novembre 2016. J10

CPCR - 9 novembre 2016

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mardi 8 novembre 2016. J9

CPCR - 8 novembre 2016

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Lundi 7 novembre 2016. J8

CPCR - 7  novembre 2016

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Vendredi 4 novembre 2016. J7

CPCR - 4 novembre 2016

Procès en appel de Pascal SIMBIKANGWA. Jeudi 3 novembre 2016. J6

CPCR - 3 novembre 2016

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mercredi 2 novembre 2016. J5

CPCR - 2 novembre 2016

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Vendredi 28 octobre 2016. J4

CPCR - 28 octobre 2016

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Jeudi 27 octobre 2016. J3

CPCR - 27 octobre 2016

Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mercredi 26 octobre 2016. J2

CPCR - 26 octobre 2016

Procès en appel de SIMBIKANGWA: mardi 25 octobre 2016. J1

CPCR - 26 octobre 2016


Procès en appel de Pascal SIMBIKANGWA: communiqué de presse

CPCR - 14 octobre 2016

"Le 14 mars 2014, les jurés de la Cour d’assises de Paris condamnaient monsieur Pascal SIMBIKANGWA à 25 ans de prison pour “génocide et complicité de crimes contre l’humanité“. Son procès en appel se déroulera du 25 octobre au 9 décembre à la Cour d’assises de Bobigny."

Première instance (2014)

Fin février 2014, il ressortait des récits de ce procès que la justice française autorise un avocat à saboter physiquement la zone de droit psychologique de chaque témoin de l'accusation. Ce comportement est inacceptable et contraire aux droits de l'homme. Il relève d'une technique inquisitoriale d'un autre âge pour empêcher le témoin d'être cohérent. Il est une forme de torture par harcèlement. Curieusement il rappelle les techniques actuelles de certains interviews politiques qui veulent à tout prix faire dire à quelqu'un ce qu'on croit qu'il pense... avec l'accentuation que l'avocat peut se déplacer et exercer une pression quasi physique sur le témoin. Cette attitude gravement inéquitable déshonore la justice française. Autant que l'on sache, les Gacaca avaient une tenue beaucoup plus digne.