"Né en décembre 1959, Pascal Simbikangwa a fait carrière dans l’armée et les services de renseignement rwandais, parvenant au grade de capitaine. En poste à la gendarmerie au début des années 80, il est devenu membre de la garde présidentielle quand, en 1986, un grave accident de voiture le laisse paraplégique.
Il est ensuite affecté au bureau G2, chargé du renseignement militaire, de l’état-major de l’armée rwandaise à Kigali. En 1988, il devient directeur au Service central du renseignement (SCR), qui est rattaché à la présidence rwandaise jusqu’en 1992.
Selon la justice rwandaise, Simbikangwa faisait partie des « escadrons de la mort » chargés d’empêcher le processus de démocratisation en marche depuis les accords d’Arusha, en août 1992, et qui assassinaient des opposants au président Habyarimana avant le déclenchement du génocide en 1994."
Médiapart 3 février 2014
Le Soir 11 février 2014
Infos à la source - Chaque jour Alain Gauthier raconte l'évolution du procès depuis le début
Médiapart 2 février 2014
Le génocide des Tutsis 20 ans après (2/5) : Le
capitaine Simbikangwa jugé à Paris
Médiapart 3 février 2014
Le génocide des Tutsis 20 ans après (3/5) : deux décennies de procès
Médiapart 4 février 2014
A noter une erreur (déjà corrigée) sur les extraditions dans cet article selon ce commentaire
Le génocide des Tutsis 20 ans après (4/5): l’histoire face aux mensonges de l’Etat français
Médiapart 9 février 2014
Le génocide des Tutsis 20 ans après (5/5) : l’idéologie hamitique
Médiapart 17 février 2014
Hélène Dumas : "Les
gacaca n'ont pas rendu une justice ethnique"
Jeune Afrique 9 juillet 2012
Hélène Dumas, historienne, sur le bilan des «gacaca» au Rwanda
RFI 25 juin 2012
Écouter l'interview sur la page de RFI
par Hélène Dumas
Article de fond sur Cairn.info
Créé
à l’initiative du CPCR
On y trouve entre autre les
motivations
de la décision de justice et un autre fil
de récits du procès.
Pour suivre ci-dessous les autres comptes rendus du CPCR de ce procès depuis le début, il faut commencer par le bas de la page.
RFI - 25 mai 2018
AFPCU - 5 décembre 2016 - Association française pour la promotion de la Compétence universelle
CPCR - 3 décembre 2016
Bravo aux jurés, qui probablement ne connaissaient rien au sujet au départ. Privés de leur vie habituelle, ils ont du se "farcir" vingt sept fastidieuses et souvent longues journées avec des propos compliqués tant par l'accusé, qui s'est tiré de multiples balles dans le pied, que par ses avocats probablement agacés sans le dire et dérapant souvent dans l’inapproprié. Cela fut sans doute mal perçu par la cour. Il arrive qu'être citoyen, devienne un engagement très lourd.. Cette expérience les marquera sans aucun doute. Ils méritent la reconnaissance de la nation..Ils ont en tous cas la nôtre.
Bien sûr, félicitations au CPCR et à ses animateurs,dont l'engagement est particulièrement difficile, et aux jeunes avocat(e)s qui ont bien mené leur barque.
Enfin j'ai admiré au cours d'une journée, l'étonnante patience des magistrats ....
E.C.
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Samedi 3 décembre
2016. J27
CPCR - 3 décembre 2016 - Parole à l'accusé
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Plaidoiries de la défense. Vendredi 2 décembre 2016
CPCR - 2 décembre 2016
Procès en appel SIMBIKANGWA. Jeudi 1 décembre 2016. J25
CPCR - 1 décembre 2016 - Réquisitoire de l’avocat général monsieur Crosson du Cormier
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mardi 29 novembre 2016. J23
CPCR - 30 novembre 2016 - Interrogatoire de Monsieur Simbikangwa
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mardi 28 novembre 2016. J22
CPCR - 29 novembre 2016 - Interrogatoire de Pascal Simbikangwa
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mardi 25 novembre 2016. J21
CPCR - 29 novembre 2016 - Laurence Dawidowicz (Survie), Alain Gauthier et Dafroza Gauthier (CPCR)
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mardi 24 novembre 2016. J20
CPCR - 26 novembre 2016 - Marie-Claire Nyirandayambaje, Béatrice Nyirasafari, Martin Higiro
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mardi 23 novembre 2016. J19
CPCR - 24 novembre 2016 - Albert Gahamanyi, Michel Gahamanyi, Pascal Gahamanyi
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mardi 22 novembre 2016. J18
CPCR - 22 novembre 2016 - Emmanuel Kamango, Diogene Nyirishema, Dieudonné Nyitigeka
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Lundi 21 novembre 2016. J17
CPCR - 19 novembre 2016 - Joël Gasarasi, Salomon Habyakare, Jonathan Rekeraho
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Vendredi 18 novembre 2016. J16
CPCR - 18 novembre 2016 - Contestations de la défense - Valérie Bemeriki, Sam Gody Nshimiyimana, Venance Munyakazi
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Jeudi 17 novembre 2016. J15
CPCR - 17 novembre 2016 - actes de procédure, Isaïe Harindin Twari, Jean-Marie Vianney Nyirigira
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mercredi 16 novembre 2016. J14
CPCR - 16 novembre 2016 - Anatole Nsengiyumva, Liberata Mukagasana, Protegestate Ponzaga
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mardi 15 novembre 2016. J13
CPCR - 15 novembre 2016 - experts psychologues (Phesans,Sironi-Guilbaud), Eric Gilet, Catherine Mabille
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Lundi 14 novembre 2016. J12
CPCR - 14 novembre 2016 - Gasana Ndoba, Augustin IAMUREMYE, Simbkangwa
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Jeudi 10 novembre 2016. J11
CPCR - 10 novembre 2016
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mercredi 9 novembre 2016. J10
CPCR - 9 novembre 2016
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mardi 8 novembre 2016. J9
CPCR - 8 novembre 2016
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Lundi 7 novembre 2016. J8
CPCR - 7 novembre 2016
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Vendredi 4 novembre 2016. J7
CPCR - 4 novembre 2016
Procès en appel de Pascal SIMBIKANGWA. Jeudi 3 novembre 2016. J6
CPCR - 3 novembre 2016
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mercredi 2 novembre 2016. J5
CPCR - 2 novembre 2016
Association française pour la promotion de la compétence universelle - 28 octobre 2016
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Vendredi 28 octobre 2016. J4
CPCR - 28 octobre 2016
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Jeudi 27 octobre 2016. J3
CPCR - 27 octobre 2016
Procès en appel de SIMBIKANGWA. Mercredi 26 octobre 2016. J2
CPCR - 26 octobre 2016
Procès en appel de SIMBIKANGWA: mardi 25 octobre 2016. J1
CPCR - 26 octobre 2016
CPCR - 14 octobre 2016
"Le 14 mars 2014, les jurés de la Cour d’assises de Paris condamnaient monsieur Pascal SIMBIKANGWA à 25 ans de prison pour “génocide et complicité de crimes contre l’humanité“. Son procès en appel se déroulera du 25 octobre au 9 décembre à la Cour d’assises de Bobigny."
Fin février 2014, il ressortait des récits de ce procès que la justice française autorise un avocat à saboter physiquement la zone de droit psychologique de chaque témoin de l'accusation. Ce comportement est inacceptable et contraire aux droits de l'homme. Il relève d'une technique inquisitoriale d'un autre âge pour empêcher le témoin d'être cohérent. Il est une forme de torture par harcèlement. Curieusement il rappelle les techniques actuelles de certains interviews politiques qui veulent à tout prix faire dire à quelqu'un ce qu'on croit qu'il pense... avec l'accentuation que l'avocat peut se déplacer et exercer une pression quasi physique sur le témoin. Cette attitude gravement inéquitable déshonore la justice française. Autant que l'on sache, les Gacaca avaient une tenue beaucoup plus digne.
AFP/Le Monde 18 mars 2014
Fondation Hirondelle (Agence de presse qui couvre le TPIR) 15 mars 2014
Pascal Simbikangwa condamné à 25 ans de prison
Nouvel Obs 14 mars 2014 22 h 20
"Le Rwandais Pascal Simbikangwa a été condamné vendredi 14 mars à 25 ans de réclusion pour son rôle dans le génocide au terme d'un procès historique, le premier en France lié au drame rwandais, 20 après des massacres dans lesquels le rôle de Paris a été très critiqué.
L'ex-capitaine de la garde présidentielle, 54 ans, paraplégique depuis 1986 et cloué dans un fauteuil roulant, a été reconnu coupable de génocide en qualité d'auteur et de complicité de crimes contre l'humanité par la cour d'assises de Paris, à l'issue d'un procès fleuve de six semaines et d'un délibéré de 12 heures."
Tout reposait sur des jurés qui à priori ne connaissent rien à cette histoire, sauf surprise. 25 ans c'est peu en regard des crimes de Simbikangwa. La faute collective dilue beaucoup les peines. Bagosora n'a eu que 35 ans de peine de prison. Mais ce jugement aurait pu être bien pire au vu de l'impertinence du négationnismes français qui régnait parmi nos décideurs il y a encore peu de temps.
Simbikangwa condamné à 25 ans de prison
RFI 15 mars 2014
"La cour d'assises n'a pas suivi les réquisitions du parquet qui réclamait la perpétuité, mais les jurés, à la majorité absolue, condamnent Pascal Simbikangwa comme auteur de crime de génocide et pas comme simple complice".
CEC 14 mars 2014 22 heures 15
Pourquoi le procès du génocide rwandais se tient-il à Paris ?
Libération 14 mars 2014
Procès Rwanda: l'accusé appelle à reconnaître son "innocence".
AFP/Direct Matin 14 mars 2014
Plaidoirie de Maître Epstein, pour la défense
CPCR 14 mars 2014
Plaidoirie de Maître Bourgeot, pour la défense
CPCR 14 mars 2014
Procès Rwanda: la défense insiste sur les doutes, appelle à la révolte des jurés
AFP/La Croix 13 mars 2014
Fin des réquisitions de l’avocat général, Bruno Sturlese: perpétuité requise contre Simbikangwa
CPCR 13 mars 2014
Réquisitoire de madame Aurélia Devos
CPCR 13 mars 2014
Réquisitoire de l’avocat général, Bruno Sturlese: réclusion à perpétuité
CPCR 13 mars 2014
Procès Rwanda : l'accusation demande une requalification des poursuites
Le Point 12 mars 2014
Plaidoiries de Maîtres Philippart et Foreman pour le CPCR
CPCR 11 mars 2014
Plaidoirie de Maître Reingewirtz pour la LICRA
CPCR 11 mars 2014
Plaidoirie de maître Simon pour Survie
CPCR 11 mars 2014
CPCR 10 mars 2014
Plaidoiries des parties civiles: journée du 10 mars 2014
CPCR 10 mars 2014
CPCR 8 mars 2014
Procès Rwanda : la
défense sort un (faux ?) frère de son chapeau
CPCR 8 mars 2014
Procès Simbikangwa: journée du 7 mars 2014 (partie 2)
CPCR 8 mars 2014
Procès Simbikangwa: journée du 7 mars 2014 (partie 1)
CPCR 8 mars 2014
Procès Simbikangwa: journée du 5 mars (partie 2)
CPCR 7 mars 2014
Procès Simbikangwa: journée du 5 mars (partie 1)
CPCR 7 mars 2014
Au procès Rwanda, des témoins souvent imprévisibles
AFP 6 mars 2014
Procès
Rwanda : quand les tueurs sont parfois (aussi) les sauveurs
Libération 5 mars 2014
Procès Simbikangwa: journée du 4 mars 2014 (partie 2)
CPCR 5 mars 2014
Pascal contre Pascal.... Un miroir qui symbolise tout ce procès et d'une certaine manière le génocide des Tutsi, s'il est compris comme un colossal lapsus.
Procès Simbikangwa: journée du 4 mars 2014 (partie 1)
CPCR 5 mars 2014
Procès Rwanda: 5e semaine, suite du défilé des témoins
Nouvel Obs 3 mars 2014
Procès Rwanda: un long cauchemar à travers le génocide
Corse Matin/AFP 4 mars 2014
Procès Simbikangwa: journée du 3 mars 2014 (partie 2)
CPCR 3 mars 2014
Procès Simbikangwa: journée du 3 mars 2014 (partie 1)
CPCR 3 mars 2014
Commentaire
Procès Simbikangwa: 28 février 2014 (partie 2)
CPCR 1 mars 2014
"[Simbikangwa] S’exprimant enfin sur la carte d’identité que le témoin a falsifiée en grattant sous la mention ‘Tutsi » et en soulignant la mention « Hutu »: « C’est impossible. Si vous êtes Hutu, seule la mention Hutu est indiquée, si vous êtes Tutsi, c’est pareil. » Malheureusement le prévenu ment et cherche à tromper les jurés. "
Alain Gauthier a raison. Simbikangwa ment... lui, le spécialiste des faux-papiers. Tous les Rwandais savent que sur une carte d'identité rwandaise en 1994 les trois groupes Hutu, Tutsi et Twa étaient imprimés et qu'on rayait d'un simple coup de stylo les mentions inappropriées. Les annexes du rapport parlementaire français présentent ainsi la photocopie d'une carte d'identité rwandaise page 60 dans le chapitre "Annexes générales". Voir notre dossier "rapports internationaux"
Rwanda : "Simbikangwa a donné l'ordre de me tuer"
Nouvel Obs 1 mars 2014
Cet article détaille certains points du récits d'Alain Gauthier
Procès Simbikangwa: journée du 28 février 2014 (partie 1)
CPCR 1 mars 2014
Procès Simbikangwa: journée du 27 février 2014
CPCR 27 février 2014
Procès Simbikangwa: la Cour a entendu de nouveaux témoins à charge
RFI 28 février 2014
Tout ce qu'on appelle contradiction n'en est pas forcément une. Ainsi RFI relève une contradiction soulevée :
"De l’un à l’autre, les versions diffèrent parfois comme sur la raison pour laquelle Pascal Simbikangwa lui aurait donné une arme ainsi qu’il l’affirme. Etait-ce pour empêcher le passage des Tutsi ou pour protéger la maison d’un ami de l’accusé ?"
Sauf à avoir un esprit particulièrement binaire, peut-on sérieusement penser que ces deux motifs s'excluent l'un l'autre "protéger la maison d'un ami de l'accusé" contre qui, si ce n'est contre "les Tutsi" dans le contexte négationniste des génocidaires ?
La deuxième contradiction évoquée est plus sérieuse : dans un cas il aurait dit qu'une arme fut donnée par Bagosora et dans l'autre par Simbikangwa. L'avocat déclare ce que l'on va peut être oublier de vérifier : "« Il y a eu confusion parce que ce jour-là, vous témoigniez contre Bagosora et qu’aujourd’hui, vous témoignez contre Simbikangwa », rétorque l’avocat." Est-ce bien dans ce même contexte que le témoin a accusé Bagosora. S'agissait-il bien du même fusil remis à la même barrière, le même jour ? La défense a suffisamment montré sa capacité a remplacer la vérité par la rhétorique pour que tout cela nécessite une vérification méticuleuse.
Au procès du génocide rwandais, une «distance culturelle» à surmonter
Libération 27 février 2014
Procès Simbikangwa: 26 février 2014 après-midi
CPCR 27 février 2014
CPCR 27 février 2014
Procès Simbikangwa: 26 février 2014 matin
CPCR 27 février 2014
Procès Simbikangwa: 25 février après-midi
CPCR 26 février 2014
Procès Rwanda : le baiser de la mort d'une ancienne alliée
Libération 25 février 2014
Procès Simbikangwa: journée du 25 février 2014 matin
CPCR 25 février 2014
Procès Simbikangwa: journée du 24 février 2014
CPCR 24 février 2014
Selon les propos rapportés dans cet article, l'avocat général, remarque à propos d'un troisième témoin qui ne se sent pas en sécurité : « Je voudrais faire une observation, commence-t-elle. On regrette de vous avoir fait citer comme témoin car on mesure les risques que vous encourrez. On n’a pas assez mesuré la situation aujourd’hui. Vous êtes dans une situation impossible. C’est nous qui vous y avons mis ».
En France, le procès sur le génocide au Rwanda dans une phase décisive
AFP/L'Express 24 février 2014
Procès Simbikangwa: journée du 20 février 2014
CPCR 21 février 2014
Procès Simbikangwa: journée du 19 février 2014
CPCR 19 février 2014
Procès Simbikangwa: journée du 18 février 2014
CPCR 18 février 2014
Cette journée montre que deux témoins ne se sentent pas en sécurité pour témoigner. Ce n'est pas à cause de Kigali, contrairement à ce que beaucoup seraient tentés de croire en France, mais à cause de l'opposition rwandaise en France et en Europe. On se souvient en effet que lors de la visite de Kagame en France en 2011, nul ne s'est fait l'écho des exactions sur les trottoirs parisiens contre les Rwandais qui venaient écouter le président rwandais. Un commissariat parisien refusa d'enregistrer des plaintes d'un groupes de Tutsi blessés jusque tard dans la nuit. Au milieu de la nuit la plainte fut enfin enregistrée ! Le deuxième témoin qui refuse de témoigner s'appelle Georges Ruggiu. Il s'agit probablement du Belge jugé et condamné par le TPIR qui travaillait pendant le génocide à la radio des mille collines, et qui a reconnu la gravité de ses actes devant le tribunal. Il craint très probablement aujourd'hui les foudres des génocidaires en Europe s'il vient témoigner au procès de Simbikangwa.
Si Alain Gauthier a perçu que Twagiramungu se servait de ce procès comme d'une tribune politique, ce n'est pas surprenant. Ce monsieur est un politicien au plus mauvais sens du terme, égarant ses interlocuteurs occidentaux, toujours à côté de la plaque car il ramène toujours tout à sa propagande politicienne, complètement phagocyté par les services français de l'époque mitterandienne et les génocidaires rwandais. Il est continuellement le cul entre deux chaises, reconnaissant le génocide des Tutsi, mais travaillant à reconstruire l'opposition avec les anciens génocidaires rwandais. L'interprétation la plus bienveillante serait à chercher chez le psychanalyste Jung. N’écrivait-il pas que "la névrose est une tentative de solution personnelle d'un problème collectif". Il est politiquement comme ces Tutsi gravement traumatisés pendant le génocide qui allaient eux-même aux barrières pour se faire tuer... mais Twagiramungu avait certainement une carte d'identité Hutu, puisqu'il se dit Hutu et puisqu'il était le gendre du Premier Président Hutu, ayant épousé Assumpta Tayigi, fille de Kayibanda et de son épouse Tutsi. Et lui ? D’après nos informations de plusieurs sources rwandaises, il serait né Tutsi de père et de mère. Si ces notions d'ethnisme n'ont plus de sens, ne sont pas fondées scientifiquement et sont même devenues illégales au Rwanda, elles avaient un sens identitaire ayant conduit au génocide et ayant dicté des comportements socialement lourds. Ce monsieur est tellement peu connu en dehors du Rwanda que sa biographie est méconnue. Il peut dire n'importe quoi comme il l'a fait devant les députés français en 1998 à propos des accords d'Arusha... c'est un ancien premier ministre. E.C.
Procès Simbikangwa: journée du 17 février 2014
CPCR 17 février 2014
Le sempiternel refrain : "on ferait mieux de travailler à la réconciliation des Rwandais"... C'est toujours invoqué pour éviter que la justice passe.... et trop de "bon chrétiens" foncent vers cet enfer pavé de bonnes intentions.
Il ne peut pas y avoir de réconciliation sans savoir avec qui et pourquoi se réconcilier. Cette connaissance passe par des enquêtes. Dans un pays de droit c'est la justice qui a tous les moyens pour authentifier des enquêtes. La justice est loin d'être parfaite. Partout les "présumés génocidaires" et leurs familles et amis sont massivement majoritaires que ce soit au Rwanda ou ailleurs. La justice n'est de ce fait jamais rendue dans des conditions vraiment sereine, car le contexte est la plupart du temps défavorable aux rescapés.
Dans une gacaca au Rwanda, la majorité silencieuse et les tueurs étaient face à quelques rescapés. Seul le gouvernement rwandais était relativement à leurs côtés... relativement, car avec beaucoup de "réalisme" : on ne peut pas mettre presque 2 millions de personnes en prison soit 20 % de la population. On l'oublie trop souvent. Et malgré ce contexte très défavorable aux rescapés, un million sept cent mille personnes ont été condamnées pour leur implication dans le génocide et deux cent mille acquittées. Il faut mesurer l'ampleur du problème.
Au TPIR, à Arusha, la justice se déroule sous l'emprise du Conseil de sécurité de l'ONU, au sein duquel la France, un des cinq membres permanents, suit de façon particulièrement attentive ce qui s'y déroule. Elle ne laisse rien au hasard. Elle a imposé que la seule période de 1994, soit retenue dans la résolution 955 pour établir les faits pouvant être poursuivis... Comment établir la planification du génocide ? Des militaires français ont témoigné. A chaque fois ce fut à la demande de présumés génocidaires rwandais dont plusieurs furent condamnés. Ces témoignages français pour certains se sont déroulés sous contrôle d'autres officiers cocardier qui pouvaient bloquer des questions... il y avait des risques de questions sur l'attentat...Fort opportunément le journaliste "d'investigation" Péan, rouage essentiel de la guerre psychologique française et de sa raison d'état (son sujet de thèse d'ailleurs), avait publié son livre un an plus tôt, annonçant et justifiant à l'avance l’ordonnance fantaisiste et parjure que Bruguière venait de sortir... ce qui a même permis de reporter un témoignage militaire français. Comment ne pas voir ce jeu ? N'oublions pas non plus le contexte régional du TPIR, la Tanzanie, avec des pays qui protègent des génocidaires en fuite, comme en France jusqu'à une date récente.
En Europe le terrain serait naturellement plus neutre, sauf en France où l'armée et les politiques de 1990-1994, et leurs très nombreux amis, on peut dire la quasi-totalité de la classe politique française, "mettent en permanence le paquet" pour endormir sur la vérité du génocide des Tutsi et de l'implication française et charger au maximum le FPR et Kagame. Comment s'étonner que Kagame se comporte encore comme un général en guerre et qu'il soit soupçonné de continuer à pratiquer des crimes de guerre, comme, on l'oublie, Barak Obama et François Hollande avec leurs drones ?
Voilà le contexte de la justice et de la "réconciliation" pourtant effectivement souhaitable.
E.C.
Procès Simbikangwa : les années précédant le
génocide rwandais
Jeune Afrique 17 février 2014
Procès Simbikangwa: journée du 14 février 2014
CPCR 15 février 2014
Kangura [ journal de propagande génocidaire ] aux assises de Paris
CPCR 15 février 2014
Pour tenter de déstabiliser un témoin, les avocats de la défense relancent les commandements du bon Hutu qui ne devait pas avoir de relations intimes avec une Tutsi. C'est ridicule, parce que ce type d'argument raciste ne fonctionne pas bien en France. C'est scandaleux parce que c'est typique de la propagande génocidaire et c'est repris par des avocats français. Accessoirement, avec ce niveau de stupidité, si le Président du Tribunal a une épouse française il serait automatiquement qualifié de partialité renforcée en faveur de la France, ce qui n'est pas anodin dans un dossier qui porte sur le génocide des Tutsi ! Les avocats devraient donc récuser le Président du tribunal... et même sans aucun doute eux-mêmes !
Procès Simbikangwa : le génocide expliqué aux Français
Jeune Afrique 14 février 2014
Procès Simbikangwa: journée du 13 février 2014 (suite)
CPCR 14 février 2014
Procès Rwanda: Tutsi "cancrelats"' Pour l'accusé, c'est leur faute
L'Express 13 février 2014
Ce serait bien mal connaitre les Rwandais que de croire qu'ils s'animaliseraient en insectes pour vanter leurs exploits ! Face à des Français, Simbikangwa essaye de faire glisser l'historique de l'usage du mot Inyenzi à la place de celui d'inkotanyi pour s’auto-déculpabiliser et justifier l'usage de ce mot lourd de sens.
Procès Simbikangwa: journée du 12 février 2014
CPCR 13 février 2014
Commentaire
Audition du colonel Robardey: journée du 11 février 2014
CPCR 13 février 2014
Procès Rwanda: un officier français dit avoir fait enquêter en vain sur l'accusé
Le Nouvel Obs 12 février 2014
Que cet officier de gendarmerie, soit cité par la défense et n'ait rien constaté concernant les accusations contre Simbikangwa, n'a rien de surprenant. Il prétend ne l'avoir jamais rencontré mais ils naviguaient dans les mêmes lieux. C'était quasiment son collègue rwandais, c'est, à notre avis, à coup sûr un gros mensonge, car il est resté 3 ans au Rwanda, petit pays où tout le monde se connait... à fortiori quand on travaille dans le domaine très étroit du renseignement central.
Dans cette affaire cet officier, extrêmement agressif et partial dans les forums sur Internet, est mouillé jusqu'au coup dans l'accusation de complicité de la France dans la préparation du génocide, notamment à cause de son rôle dans la constitution du fichier central qui pourrait de toute évidence avoir servi à constituer les listes de Tutsi à tuer. Il est également un "expert" de "l'ennemi intérieur" et les témoignages ne manquent pas pour affirmer que l’ennemi intérieur pour un officier français était clairement situé parmi les Tutsi. Il défend sa peau et celle de l'armée. Ce n'est pas un témoin assez crédible.
Rue 89 octobre 2007
La Nuit rwandaise N°5
Procès Simbikangwa: journée du 11 février 2014
CPCR 11 février 2014
Procès Simbikangwa: journée du 10 février 2014
CPCR 11 février 2014
Procès Rwanda: actionnaire de radio Mille collines? L'accusé minimise encore
Corsematin 10 février 2014
Procès Simbikangwa journée du 7 février 2014
CPCR 9 février 2014
Procès Simbikangwa journée du 6 février 2014
CPCR 7 février 2014
Procès Simbikangwa journée du 5 février 2014
CPCR 5 février 2014
Procès Simbikangwa journée du 4 février 2014
CPCR 5 février 2014
Un chef rwandais jugé en France : 5 questions sur un procès hors-normes
Le Nouvel Obs 4 février 2014
Rwanda, un procès pour l'histoire
L'Humanité 4 février 2014
A Kesho, on se souvient de Simbikangwa, premier Rwandais jugé en France pour génocide
Libération 4 février 2014
Le génocide rwandais devant un jury d'assises français
Le Figaro 4 février 2014
Expression impertinente dans le titre : "le génocide rwandais"....
Le génocide rwandais en procès à Paris
Le Monde 4 février 2014
Expression impertinente dans le titre : "le génocide rwandais"....