1 octobre 2012 et jours suivants-2012-Ed36
Le livre de Jacques Morel Jacques-Morel-La-France-au-coeur-du-genocide-des-Tutsi
" La France au coeur du génocide des Tutsi"
Présenté le 7 avril 2010
Izuba édition - L'Esprit frappeur
1500 pages... un volume et une qualité d'information exceptionnels
Agathe Habyarimana interpellée en France à la demande de Kigali : voir notre dossier
2 mars 2010 et suites ... 16 mars un article de Jeune Afrique
Trois médecins Rwandais en France
L'Affaire du Docteur Munyemana
Page spéciale CEC
L'affaire du docteur Rwamucyo
Page spéciale CEC
L'affaire du docteur Twagira
Page spéciale CEC

Nouvelles France Rwanda

Informations et commentaires

Rwanda : l’opposante Victoire Ingabire condamnée à huit ans de prison ferme
Afrik.com 30 octobre 2012
Et pourtant RFI affirmait qu'elle risquait la peine de mort dans un pays où elle est abolie ... voir plus bas au 19 octobre...
"Sur la piste des tueurs rwandais" : Un livre-enquête de Maria Malagardis
Afrikarabia 30 octobre 2012
Retour à Bisesero
Le Cobaye international Bruno Boudiguet 22 octobre 2012
Bruno Boudiguet, éditeur du livre de Serge Farnel Rwanda, 13 mai 1994. Un massacre français ?, nous livre ici un témoignage qui recoupe l'enquête de Serge Farnel sur la présence de "blancs" lors de l'attaque massive des rescapés Tutsi les 13-14 mai 1994 à Bisesero pendant le génocide des Tutsi au Rwanda.
Bisesero, semble apporter des informations qui, à chaque fois, nous donnent l'impression de dépasser le pensable alors qu'on croit avoir déjà touché au pire. Ainsi l'excellent livre Silence Turquoise, témoignage et enquête de Thierry Prungnaud et Laure de Vulpian, parle surtout des événements arrivés pendant l'opération Turquoise et dont Thierry Prungnaud fut l'un des acteurs militaires. Devant l'évidence des faits, ce militaire exemplaire alla jusqu'à contrecarrer sur le terrain la stratégie si erronée de l'Etat-major français qu'on comprend sérieusement qu'elle était probablement délibérément "erronée"... ou alors le ministère de la défense français fut une bande de nullards gobant bouches tendues les informations en provenances des forces armées rwandaises et de son gouvernement intérimaire. Mais Bisesero existait avant l'opération Turquoise, ce dont parlent l'auteur de Rwanda, 13 mai 1994, un massacre français ? et celui de cet article. Et ceci explique sans doute cela... Face à ces enquêtes, l'armée française n'oppose depuis 18 ans que des silences, des reconstructions trompeuses de circuits d'informations militaires et civils et divers mensonges et lapsus. Il va quand même falloir que les successeurs de l'état-major de notre armée républicaine et du chef suprême des armées nous montrent qu'il leur reste un minimum de sens des responsabilités au lieu de se blottir dans une complicité politico-militaire à caractère mafieux. Vont-ils continuer pour toute réponse à se complaire dans des exaltations de sentiments militaires bafoués et des tirades illusionnistes sur leurs qualités politiques inégalées ? E.C
A Bisesero, au Rwanda : les « trois jours de trop » Silence Turquoise
L'Humanité 19 octobre 2012
Rwanda : l'opposante Victoire Ingabiré risque la prison à vie
RFI 19 octobre 2012
La page html de RFI est intitulée "-rwanda-opposante-victoire-ingabire-risque-peine-mort". Le contenu de cette page semble glissant car les articles s'y succèdent avec des titres divers. On veut croire qu'il s'agit d'une erreur et non d'une propagande de plus... car le Rwanda a abolit la peine de mort. En tous cas le résultat dans Google est frappant :


Synthèse hebdomadaire - peine réduite en appel pour Gatete
FH 12 octobre 2012
Monsieur X a parlé de l'attentat du 6 avril 1994 sur France Inter
France Inter 6 octobre 2012
Un son de cloche sur cet événement nettement plus cohérent qu'il y a quelques années dans la presse française, sans faits tabous, mais avec encore quelques erreurs factuelles.
Les deux principales et une remarque :
  • Les négociations d'Arusha en Tanzanie ne commencent pas en janvier 1993, comme le prétend Mr X, mais au cours du premier semestre de 1992. Cinq protocoles constituent ces accords. Le premier date de juillet 1992. Il imposait, dans une de ses clauses, le départ de "toutes les troupes étrangères". La France a violé cette clause de  l'accord d'août 1992 à décembre 1993. Il imposait aussi un embargo complet sur les armes, déjà imposé dans un accord de cessez-le-feu de mars 1991. La France a violé ces clauses des accords de mars 1991 à juillet 1994, et donc y compris pendant le génocide et pendant qu'elle menait au nom de l'ONU l'opération Turquoise, et alors qu'elle prétend avoir soutenu le processus de paix d'Arusha. Voir notre étude à ce sujet.
  • Selon Mr X, à Masaka était installé un détachement du FPR en 1994 !
    Il n'y a vraiment qu'en France qu'on persiste à répéter cette information sans fondement. La colline de Masaka est séparée par une zone marécageuse de quelques centaine de mètres de la colline de Kanombe où se trouve l'aéroport,  le camp militaire gouvernemental et la résidence présidentielle de l'époque. Au moment de l'attentat, elle faisait partie des zones contrôlées par le gouvernement rwandais, sans contestation possible. Selon certains témoignages, la Garde présidentielle rwandaise a massacré à Masaka plusieurs milliers de Rwandais, Hutu et Tutsi, dans les heures qui suivirent l'attentat. Cela fait d'ailleurs parties sans nul doute des éléments du crime. Depuis Masaka on voit ce qui se passe sur le flanc de la colline de Kanombe, d'où auraient été tirés les missiles sur l'avion présidentiel, selon les experts du juge Trévidic comme de ceux de l'armée britannique mandatés par le gouvernement rwandais. Voir notre dossier attentat.
  • La remarque : selon Mr X, avant l'attentat on pouvait craindre des massacres de Hutu par les Tutsi. C'est précisément le ressort qui fut utilisé pour établir la propagande génocidaire et un des arguments pour justifier la présence française. Pourtant, comme le rapporte Mr X,  la France ne faisait rien contre les massacres précurseurs bien réels contre les Tutsi. S'il y  eut, pendant et après le génocide, des massacres de Hutu par des militaires du FPR qui ont appliqué une justice sommaire en 1994 contre des génocidaires et parfois leur entourage, ils n'ont jamais pris l'ampleur de massacres d'envergure... Le plus grand de ces massacres eut lieu en 1995 à Kibeho contre une implantation de génocidaires qui refusait de rendre les armes. 5000 morts selon l'opposition rwandaise. Il est comparable en nombre à celui de Masaka contre les probables potentiels témoins du tir des missiles. Mais ceux qui entretiennent l'idée d'un "double génocide" continuent d'agiter cette idée pour justifier l'aveuglement français. Cet argument s'est déplacé, avec un peu plus de pertinence, mais avec des exagérations exponentielles, sur la campagne militaire menée par Kagame au Zaïre en 1996-1997. Voir notre étude à ce sujet. N'oubliez pas que si le Rwanda use de toute son influence à l'ONU, la France y est encore beaucoup plus influente en tant que membre permanent du Conseil de sécurité disposant d'un droit de veto.



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