Dites toujours le "PRESUME gé-nocidaire" ou "PRESUME fi-nancier du génocide", ou "est accusé de" ou pour des Français mis en examen "PRESUME com-plice dans le génocide des Tutsi" tant que la personne n'a pas été condamnée en France ou devant le TPIR.
Sinon
la justice française selon la loi sur la presse,
interprétée habituellement de façon très abusive même si les
faits sont historiquement établis, vous con-damnera. Il suffit
d'une plainte. Ces gens là ont la gâchette juri-dique facile.
De
plus tenez compte du fait qu'il y a dans l'appareil d’état
français des réseaux minoritaires très né-gationnistes et très
actifs qui favoriseront et accentueront votre condamnation. Ils
béné-ficient en outre, comme membres de l'appareil d’État, d'un
régime de protection par-ticulier, qui accentue encore leur
protection, abusive et scan-daleuse dans le contexte des
analyses des responsabilités dans le génocide des Tutsi.
Quand
on dit appareil d'Etat il faut comprendre, parlement, éducation
nationale, armée, gen-darmerie, justice et probablement police,
même si je ne me sou-viens d'aucun élément de négationnisme du
génocide des Tutsi concernant la police fran-çaise.
Quand on dit la justice, il faut bien comprendre que ces réseaux sont parfois virulents et efficaces parmi les magistrats, de la parisienne cour de cassation aux tribunaux de province. Même quand on signale des faits documentés qui posent question, même exclusivement à un procureur, il peut basculer et, malgré un non-lieu initial, demander votre condamnation pour diffamation, tant ces réseaux sont virulents. Tous ces fonctionnaires qui sont soumis à ces réseaux négationnistes, souvent malgré eux, n'en ont pas nécessairement conscience. Le Rwanda c'est loin et on fait tout pour qu'ils ne s'y intéressent pas plus. On peut même signaler des situations de conflit d'intérêt qui ne semblent troubler personne.
N'oublions pas non plus les églises dans lesquelles ces ré-seaux peuvent avoir une in-fluence transversale. La plupart des "présumés génocidaires" résidant en France sont très bien accueillis dans les églises. C'est la stupéfaction quand ils sont mis en examen.
Ne
pas oublier non plus l'influence de ces réseaux dans les médias.
Donc protégez-vous contre les abus de la loi sur la presse. Soyez prudents. C'est malheureuse-ment la situation de l'appareil d'état français pour ce que nous en connaissons concernant la question de l'implication de la France dans le génocide des Tutsi ou d'autres affaires d’État qui traînent en longueur.
E.C.
~
~ parutions, nouveaux documents , événements et évolutions des acteurs ~
Nous
avons fait le choix de considérer comme invariable au pluriel
les mots rwandais
notamment Tutsi, Hutu et Twa, sauf éventuellement dans les
citations.
>
Guillaume Ancel France 24 - 9 avril 2018
* * * *
⤿ Relire l'audition du général Jean Varret publiée par les députés français
Dans l'affaire de Bisesero,
qui met en cause la stratégie française devant "sa" justice,
selon des juges français,
il serait déraisonnable de passer trop de temps
dans une enquête portant sur
une "présumée" complicité dans le génocide des Tutsi
de l'Elysée et de l’état-major militaire français !
La France juge et partie
honteux,
une lésion d'honneur !
Une telle investigation doit revenir à un tribunal international
⤿ Lire en page actualité de novembre 2018
Les Africains
devraient pouvoir faire appel à la
⤿ Cour Africaine des Droits de l'Homme et des
Peuples
créée en 1981
Ce secret d'Etat ne protège
aucunement l'intérêt des Français,
mais uniquement la complicité stratégique dans le génocide des
Tutsi
des plus hautes autorités militaires et politiques françaises à
partir de 1990.
Il est donc à la fois immoral et illégal de poursuivre cette
couverture mafieuse par le secret d’État.
qui prennent le relais de celles du gendarme du GIGN Thierry
Prungnaud
en 2005 et 2012 (dans son livre Silence Turquoise écrit avec Laure
de Vulpian)
Ce rapport de Survie démontre que le 6 mai 1994, en plein génocide des Tutsi, les équipes de mercenaires de Bob Denard et de Paul Barril sont à pied d’œuvre à la frontière Zaïre/Rwanda. Ce jour là le chef d'état-major particulier de François Mitterrand lui écrit une note dont voici la fin : (En cliquant sur l'image on ouvre la note complète)
Jacques Morel 15 septembre 2017
Procès le 29 juin 2018 à Nîmes
La collection « Que sais-je ? », qui met « à la portée de tous le
savoir des meilleurs spécialistes », a publié en avril dernier un
ouvrage du juriste Filip Reyntjens consacré au génocide
des Tutsi au Rwanda. On ne peut que se réjouir du fait que ce
sujet, sous haute tension politique à cause du rôle joué par
l’Etat français au Rwanda, fasse l’objet d’une synthèse
accessible.
Mais s’il mime l’objectivité scientifique, cet ouvrage a tout du
brûlot politique : l’ensemble du texte semble guidé par un seul
but : dénoncer le Front Patriotique Rwandais (FPR), coupable de
crimes innombrables – « peut-être » de « génocide » au Congo – et
le régime au pouvoir à Kigali, qui porte et perpétue ce criminel
héritage.
⤿ Lire aussi : Les malversations intellectuelles du professeur Reyntjens
Avocat au barreau de Paris, Bernard Jouanneau est mort le 6 juin 2017. Avec l'association Mémoire 2000 il contribua à faire appréhender les droits humains dans les milieux scolaires à travers des événements marquants de l'histoire récente, dont le génocide des Tutsi. C'est donc tout naturellement qu'il fut invité à participer à nos travaux en mars 2004 : une semaine publique d'exposés de recherches sur l'implication de la France dans le génocide des Tutsi et de débats. On peut retrouver ses interventions dans notre rapport édité chez Karthala : "L'horreur qui nous prend au visage". On trouve notamment celle-ci dès le premier jour de nos travaux :
Il présida notre présentation des complicités financières dans le financement des armes pendant le génocide.
Il contribua aussi aux travaux juridiques français pour des lois mémorielles et défendit notamment Robert Badinter face à Robert Faurisson et ses thèses négationnistes de la Shoah.
Génocide - Survie - 7 avril 2017
Le Canard enchaîné du 14 décembre 2016
apporte de l'eau au moulin de Kigali >>> lire
en actualités
Pour comprendre l'essentiel de la complicité française en vidéos
"Tuez les tous !"
Médiapart débat du 24 avril 2014
La première dépend du parlement français et rédigea en 1998 un rapport parlementaire.
La deuxième, la CEC, dépend d'associations et de citoyens français, et produit ce site internet. Notre premier rapport a été publié en février 2005 (Cf publications)
La troisième est la Commission nationale rwandaise. Son rapport a été déposé en novembre 2007 sur le bureau du Président de la République Rwandaise et publié en août 2008.