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et jours suivants - 2023-Ed140 :
France Culture
18 mai 2017
Assemblée nationale française
Ancien chef d'état-major adjoint des FAR, "Forces Armées Rwandaises" dans la région de Cambrai à Escaudoeuvres.
Le Rwanda demande son extradition.
Page spéciale CEC
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dossier CEC
Jean-Pierre Chrétien - LDH Toulon
EC 8 avril 2014
Affaire, symbolisée par la disparition de Maurice Audin, reconnue officiellement par le Président de la République Emmanuel Macron. Cette affaire illustre la corruption criminelle exponentielle dont sont capables l'Etat français et son armée,
Une affaire qui illustre les "erreurs d’appréciations" dont sont capables les services d’enquête français et la crédulité des responsables face aux informations qu’ils leur présentent… Si en plus, comme dans le cas de l’implication française dans le génocide des Tutsi au Rwanda, ce sont ceux qui sont mis en cause qui fournissent les informations… C’est un gouffre de dérives assuré.
RTRBF - 7 avril 2018
Dites toujours le "PRESUME génocidaire" ou "PRESUME financier du génocide", ou "est accusé de" ou pour des Français "PRESUME complice dans le génocide des Tutsi" tant que la personne n'a pas été condamnée en France ou devant le TPIR.
Sinon la justice française selon la loi sur la presse, interprétée habituellement de façon très abusive même si les faits sont historiquement établis, vous condamnera. Il suffit d'une plainte. Ces gens là ont la gâchette juridique facile.
De plus tenez compte du fait qu'il y a dans l'appareil d’état français des réseaux minoritaires très négationnistes et très actifs qui favoriseront et accentueront votre condamnation. Ils bénéficient en outre comme membres de l'appareil d'Etat, d'un régime de protection particulier, qui accentue encore leur protection, abusive et scandaleuse dans le contexte des analyses des responsabilités dans le génocide des Tutsi.
Quand on dit appareil d'Etat il faut comprendre, éducation nationale, armée, gendarmerie, justice et probablement police, même si je ne me souviens d'aucun élément de négationnisme du génocide des Tutsi concernant la police française.
Quand on dit la justice, il faut bien comprendre que ces réseaux sont parfois virulents et efficaces parmi les magistrats, de la parisienne cour de cassation aux tribunaux de province. Même quand on signale des faits documentés qui posent question, même exclusivement à un procureur, il peut basculer et, malgré un non-lieu initial, demander votre condamnation pour diffamation, tant ces réseaux sont virulents. Tous ces fonctionnaires qui sont soumis à ces réseaux négationnistes, souvent malgré eux, n'en ont pas nécessairement conscience. Le Rwanda c'est loin et on fait tout pour qu'ils ne s'y intéressent pas plus. On peut même signaler des situations de conflit d'intérêt qui ne semblent troubler personne.
N'oublions pas non plus les églises dans lesquelles ces réseaux peuvent avoir une influence transversale. La plupart des "présumés génocidaires" résidant en France sont très bien accueillis dans les églises. C'est la stupéfaction quand ils sont mis en examen.
Ne pas oublier non plus l'influence de ces réseaux dans les médias.
Donc protégez-vous contre les abus de la loi sur la presse. Soyez prudents. C'est malheureusement la situation de l'appareil d'état français pour ce que nous en connaissons concernant la question de l'implication de la France dans le génocide des Tutsi ou d'autres affaires d’État qui traînent en longueur.
E.C.
Depuis son origine ce site est tenu de façon entièrement bénévole par Emmanuel Cattier, à la demande initiale de la CEC. Les articles sont présentés et commentés pendant ses temps libres. Une fois fait, ce travail est aussitôt publié et peut être modifiés les jours suivants, notamment quand E.C. se relit encore ou que des membres du réseau de la CEC lui suggèrent des modifications souhaitables. C'est la conséquence d'une activité non professionnelle, qui permet de répondre assez vite à l'actualité en acceptant que des erreurs soient réparées le plus vite possible. Vous pouvez bien sûr faire des suggestions sur notre page contact.
Emmanuel Cattier continue de maintenir ce site internet malgré la décision de l'association Survie de mettre un terme aux travaux officiels de la Commission (quelques mois après la disparition de François-Xavier Verschave), au profit "de son groupe Rwanda" qui continue de faire du bon travail.
Les membres de la commission d'enquête citoyenne qui n'ont pas exprimé que son travail doit cesser considèrent de fait que tout citoyen, (militant, journaliste, militaire, homme politique, historien, magistrat) qui s'exprime librement ou professionnellement sur la question du génocide des Tutsi au Rwanda participe de fait à cette "enquête citoyenne", dont nous pensons que le but doit être que des responsables français soient jugés, ce dont ce site internet se fait l'écho.
Verdict le 19 décembre 2023
CPCR - novembre 2023
Sosthène MUNYEMANA est condamné à 24 années de réclusion criminelle pour crime de génocide, crime contre l’humanité et entente en vue de la préparation de ces crimes.
AFP/Mediapart - 10 décembre 2023
Nouvelle aube - 14 novembre 2023
Le journal de Monréal / AFP - 12 novembre 2023
Radio France - 13 novembre 2023
Afrikarabia - 19 novembre 2023
Nouvelles de l'Arménie - 6 novembre 2023
Afrique XXI - 30 octobre 2023
On doit souligner la très grande pertinence de cet article. Le comportement des médias avec HV est incohérent et dangereux pour la
démocratie.
E.C. 31 octobre 2023
CPCR - 23 Septembre 2023
CPCR - 16 octobre 2023
RFI - 17 octobre 2023
RFI - 12 octobre 2023
Afrique XXI - octobre 2023
FGT - octobre 2023
La rencontre, le 27 juin 1994, d'un groupe de militaires français des forces spéciales avec des survivants tutsi à Bisesero est reconnue dans ce document du 1er juillet 1994. Il est donc certain que la date du fax envoyé le soir du 27 juin par le lieutenant-colonel Duval, alias Diego, a été falsifiée par ses supérieurs pour dissimuler l'abandon aux tueurs de 381 à 1 000 survivants tutsi.
RFI - 9 octobre 2023
Médiapart - 21 septembre 2023
Enfin !!! un média français aborde la question du CRCD, fichier central de la gendarmerie rwandaise, et de son informatisation par la gendarmerie française.
Si vous doutez de ce qui est écrit dans notre page Rapport mapping depuis
2010, écoutez ce Congolais, Monsieur Mbuyi Belhar,
particulièrement érudit, originaire du Kasaï, donc du
centre-ouest du Congo. Il considère que Charles Onana est un "ignorant de première classe" dans ses livres, et qu'il fait partie de ceux qui
appellent au crime contre les Tutsi en RDC. Son [dernier] livre est une "Bible de la haine". Il souhaite une commission vérité et réconciliation
pour clarifier l'histoire et la situation dans l'Est de la RDC.
Deux textes de Monsieur Mbuyi, Belhar :
ONU - 16 octobre 2023
Afrikarabia - 14 septembre 2023
On ne voit pas l'ombre d'une volonté de lever le voile sur des pans plus compromettants pour les responsables français et on se félicite que tout se passe sans heurts, et pour cause : en évitant les aspects les plus lourds on laisse dans l'impunité des fautes très graves.
E.C. 14 septembre 2023
France Culture - 31 août 2023
RFI - 8 août 2023
Que d'humanité pour un des responsables majeurs de la mort de plus d'un million de Tutsi rwandais. Je ne doute pas que des rescapés du génocide seront choqués à juste titre. Cet individu a réussi à échapper à la justice pendant 25 ans, Qu'il soit inapte à assister au procès est une chose, que l'on envisage de ne pas juger ses actes en est une autre, car ils sont particulièrement graves. Cette impunité est indéfendable au plan moral.
E.C. 9 août 2023
Justice.info - 22 août 2023
Ibuka - 10 août 2023
Africa news - 9 août 2023
"Génocide rwandais" expression inadaptée et inacceptable encore reprise par AFP/Africa news !!! C'est le génocide des Tutsi par les "Hutu power".
Jessica Mwiza - 18 juillet 2023
Un salutaire rappel aux Français marginaux de l'Afrique qui n'y comprennent rien. Je suis étonné que Ruffin tombe dans un tel panneau !
Arabnews/AFP - 13 juillet 2023
Emmanuel Cattier/ club de Médiapart - 22 juillet 2023
E.C. 13 juillet 2023
Maria Malagardis / Libération - 6 juillet 2023
⤿ L'article de Libération au format PDF
Poursuivie en diffamation par Hubert Védrine, ex-secrétaire général de l’Élysée, lui-même soutenu par le témoignage à la barre de l'Amiral Lanxade, ancien chef d’état-major des armées à l’époque, Annie Faure est relaxée par le Tribunal de Paris, sur la base de sa bonne foi.
C'est un point de bascule juridique dans ce scandale franco-rwandais innommable, reconnu comme "lourd et accablant" pour la France par la commission des historiens présidée par Vincent Duclert et voulue par Emmanuel Macron. Annie Faure fait partie de l'équipe à l'origine de ce site internet. C'est pour nous un symbole fort. Nous remercions son avocat Maître Antoine Comte pour son efficacité.
«Il n’y a pas de renouveau. C’est comme si les secrétaires du Parti socialiste, tout jeunes qu’ils soient, n’avaient aucune possibilité de rejeter le lourd fardeau du mitterrandisme sur cette complicité du génocide des Tutsis et qu’ils étaient sous l’influence de ceux qui ont beaucoup à perdre : Hubert Védrine, en premier. C’est lui qui a accepté ou fermé les yeux sur la livraison d’armes et la protection des génocidaires rwandais. C’est ça la réalité.»
Hubert Védrine s'était senti accusé de complicité dans le génocide des Tutsi par ces propos d'Annie Faure prononcés sur France Inter qu'il juge diffamatoires malgré la décision des juges. Il va probablement faire appel.
E.C. 7 juillet 2023 révisé le 8 juillet 2023
Nous avions situé le débat ainsi :
Emmanuel Cattier/ club de Médiapart - 24 avril 2023
Lire aussi :
MondeAfrique - 12 juillet 2023
Afrikarabia - 6 juillet 2023
Compte-rendu très détaillé des audiences.
La Croix - 7 juillet 2023 - version PDF
On nous a communiqué une version complète en PDF de l'article. L'auteur de l'article n'a sans doute pas lu les motivations des juges. Il reprend les propos d'Hubert Védrine qui continue d'affirmer que les propos d'Annie Faure sont diffamatoires. Ce n’est pas ce qui a été jugé, au bénéfice de la bonne foi. Le Docteur Annie Faure ne recevra les motivations écrites des juges que dans quelques semaines. Nous y reviendrons quand nous aurons lu la décision complète. E.C.
La Croix fait la part belle à Hubert Védrine et relativise notre victoire, ma relaxe au procès en diffamation.
L'ancien secrétaire général de l'Élysée qui m'a poursuivie, radote ses mêmes litanies utilisées au cours de la longue et passionnante audition des 20 et 21 avril avec mes témoins et mon avocat hors pair qui ont conduit les juges à le débouter de sa plainte. Dont acte..
Je ne sais ce qui a motivé Laurent, mais j'ai ressenti son choix de privilégier la parole d'un acteur de l’Élysée, dont la gouvernance est accusée par le rapport Duclert de "responsabilités lourdes et accablantes dans le génocide des Tutsi", comme un coup de poignard dans le dos.
Annie Faure. 10 07 2023
CPCR - 28 juin 2023
CPCR - juin 2023
LDH-FIDH-Survie - 21 juin 2023
Le Monde - 21 juin 2023
RFI - 21 juin 2023
Comment la justice française va-t-elle se "débrouiller" pour "réhabiliter" le non lieu ? Car il est clair qu'il y a une volonté politique d'étouffer cette affaire ou une connivence politique des magistrats avec les alluvions du miitterrandisme. Les magistrats vont-ils enfin faire preuve d'indépendance et de hauteur de vue dans cette affaire et mettre en examen les plus hauts responsables français de l'époque et en particulier les plus hauts officiers et éventuellement conseillers élyséens impliqués. Pour l'instant c'est l'évitement et la lâcheté qui prévalent.
D'autre part ceux qui ont rédigé la résolution 929 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui cadra l'opération Turquoise, et donc des conseillers du quai d'Orsay, le MAE et les diplomates français à l'ONU, doivent aussi être mis en examen. car leur rédaction de la résolution 929, réputée avoir été rédigée par la France, est particulièrement ambiguë et comporte des éléments laissant entendre un "double génocide", par la mise sur un pied d'égalité des victimes et des auteurs du génocide, négationnisme qui a engendré une série d'inactions dans l'opération Turquoise. N'oublions pas que les militaires s'abritent derrière cette résolution pour justifier leur inaction. C'est tout le management français de l'opération Turquoise qui doit être mis en cause, dans cette stratégie de l'évitement face à l'entente en vue de commettre un génocide, comme s'il ne s'agissait que d'une guerre civile.
E.C. 22 juin 2023
ONU - 13 juin 2023
La justice internationale est satisfaite d'elle-même, malgré ses graves acquittements de génocidaires notoires ! Notamment, aucun préfet rwandais en place après le 21 avril 1994 n'est exempt de complicité dans le génocide des Tutsi, certains furent acquittés. D'autres n'ont même pas été poursuivis. Ils étaient pourtant les relais locaux de l’État rwandais génocidaire par définition. Les ambassadeurs du Rwanda actifs en 1994 n'ont pas été poursuivis. Certains furent parmi les chevilles ouvrières de l'inaction de la communauté internationale.
D'autre part, un génocidaire qui tue 2000 personnes est condamné comme un criminel qui tue une seule personne.
Aucun responsable français impliqué dans le génocide des Tutsi et/ou sa préparation, et susceptible d'être complice, n'a été inculpé.
Quelle équité dans tout cela ? Le bilan du TPIR est désastreux.
E.C. 14 juin 2023
RFI - 7 juin 2023
"Il n'y aura pas de procès devant le tribunal de La Haye sur le Rwanda pour Félicien Kabuga. Le procès avait commencé en septembre 2022 devant le mécanisme de l'ONU chargé de juger les dernières affaires du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), avant d'être suspendu. Le tribunal voulait étudier l'état de santé mentale de celui qui est considéré comme le financier présumé du génocide au Rwanda en 1994. Les juges ont tranché, Félicien Kabuga est inapte à subir son procès."
Youtube - 20 avril 2022 (Consulté le 1 juin 2023)
Voici ce que j'ai mis en commentaire de cette vidéo le 1 juin 2023 :
Les mieux renseignés sur ce qui se passait au Rwanda quant à la traque des Tutsi pendant la période 1990-1994, sont les Tutsi
rwandais de l'intérieur. Mon épouse est de ceux-là et je confirme ce que dit l'actuel ambassadeur de France au Rwanda, Antoine Anfré. Ceux
qui ont toléré ces traques sont disqualifiés pour en parler.
Les responsables français qui ont fait intervenir la France au Rwanda ne cessent de tordre les faits pour se protéger. Leur grand refrain,
obsessionnel, c'est que ceux qui disent les faits comme le dit Antoine Anfré seraient des suppôts du président du Rwanda.
Un petit nombre d'officiers français ont courageusement dit les choses (Général Varret, Guillaume Ancel, Thierry Prungnaud notamment). Ils sont
considérés comme des traitres par les officiers français de l'association France-Turquoise qui sont particulièrement limités.
Le génocide a commencé en 1959 par le bannissement, de fait, de nombreux Tutsi. L'Ouganda a armé le FPR qui a voulu mettre fin à ce
bannissement, puis a arrêté le génocide, parfois avec des méthodes brutales bien compréhensibles. De son côté la France a combattu le FPR, puis
d'un même geste, mélangeant de façon infantile guerre civile et génocide, a armé les génocidaires qui ont commis le génocide. Elle a continué
d'armer ces génocidaires pendant le génocide et même après au Zaïre. Un procès récent (2023) vient de débouter un des acteurs mineur de ces
livraisons d'armes après le génocide qui avait attaqué en diffamation un polytechnicien bénévole de la Croix rouge, un journaliste de France Inter
et un journaliste de La Croix. Les autorités françaises ont aussi contribué à l'informatisation du fichage des Tutsi, ce dont le rapport Duclert
ne parle pas. Il n'en a pas eu les archives et pour cause c'est trop grave. Elles étaient dispensées à la commission d'historiens par
l'armée française dans un conflit d’intérêts surréaliste. Plus c'est gros plus ça passe. Je sais que ces archives existent, car on en trouve des
traces explicites dans des documents sur Internet. C'est accablant.
Les Français qui se justifient, comme l'ancien secrétaire général de l'Elysée, cherchent des subterfuges chez des écrivains douteux pour
dire par exemple que ce serait le FPR qui aurait habilement déclenché le génocide des Tutsi. C'est du négationnisme et cela rejoint, encore
et toujours, les Rwandais de l'ancien régime génocidaire qui dénoncent ce que cet ancien ambassadeur rwandais appelle de l'"Hutuphobie". C'est
insensé. On exagère les propos de l'ambassadeur Antoine Anfré pour le disqualifier comme menteur. Ce n'est pas honnête.
En soutenant le régime Habyarimana, puis le gouvernement génocidaire rwandais, constitué en partie à l'ambassade de France les premiers jours du
génocide des Tutsi, Mitterrand et les services français ont eu effectivement complètement tort dans leur politique au Rwanda. Les agents de
cette politique ont une épée de Damoclès sur la tête très stressante qui s'appelle l'imprescriptibilité de la complicité dans un génocide devant
les tribunaux internationaux et français, prévue par les lois internationales et françaises. Tant qu'ils ne seront pas jugés, ils ne peuvent être
que candidats implicites à une mise en examen. Ils abusent de la justice qui laisse courir cette impunité. Pire ils l’instrumentalisent pour faire
condamner parfois ceux qui dénoncent ces "responsabilités lourdes et accablantes". La justice ne fait pas complètement son travail, on ne
lui en donne d'ailleurs pas les moyens, c'est sans doute intéressé. Mais des citoyens veillent à ce qu'il soit fait, malgré les risques.
Il y a aussi dans tout cela beaucoup de psychologie de garde champêtre contre l'ambassadeur Antoine Anfré pour tenter de justifier des
autorités françaises dévoyées dans l’exacerbation lourde et accablante de la Françafrique au Rwanda.
Fin de mon commentaire ________________________
Dans un autre commentaire, un internaute se demande pourquoi l'actuel ambassadeur de France, Antoine Anfré, est poussé à "raconter des mensonges comme le FPR".
Je lui ai répondu ceci :
Non l'ambassadeur Antoine Anfré est seulement un Français cohérent et honnête. Les "anciens du Rwanda" n'ont pas digéré leur
défaite militaire face au FPR (l'armée française mise en échec par une armée africaine) et l'accusent de tous les maux et mots, vrais ou faux.
C'est un orgueil gravissime qui les anime.
Le FPR a fait comme de Gaulle pendant le deuxième guerre mondiale. Il a bénéficié de l'armement d'un pays étranger, l'Ouganda, comme les
américains et les anglais ont armé de Gaulle au milieu d'eux. Les Français ont participé aux bombardements de villes françaises pour chasser
les Nazis en faisant périr des dizaines de milliers de Français sous des bombes et des tonnes de gravats. C'était considéré comme le prix à payer
pour libérer la France. En outre on a largement pratiqué des exécutions extrajudiciaires contre les pétainistes. En regard ce que l'on
reproche au FPR est relativement mineur, mais c'est monté en épingle par orgueil et pour tenter d'échapper à la justice du génocide.
Fin de mon commentaire ________________________
E.C. 2 juin 2023
RFI - 25 mai 2023
RFI - 20 juin 2023
RFI - 26 mai 2023
Le TPIR a produit plusieurs acquittements incompréhensibles, dont certains semblent liés à des accusés ayant notoirement coopéré avec des officiers français. C'est probablement un des effets toxiques du système du droit de véto des 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, qui est l'employeur des magistrats du TPIR.
On voit clairement cet effet toxique sur la question de la guerre en Ukraine, il faut aussi le voir sur la question de la protection des autorités françaises en regard de ses responsabilités dans le génocide des Tutsi.
Il ne faut donc pas se réjouir trop vite des arrestations par le mécanisme résiduel du TPIR. S'il y a des prolongements possibles dans les relations d'un accusé avec des responsables français, il risque fort d'être "innocenté".
A ma connaissance, et à priori, rien de tel n'est associé à ce fugitif. Mais c’était un "inspecteur de police" selon RFI. A ma connaissance, il n'y avait pas vraiment de police au Rwanda mais une gendarmerie ayant des compétences de police. Ce n'est qu'au niveau communal que des policiers étaient nommés, très subalternes. Cette gendarmerie fut formée par des gendarmes coopérants français en vertu de l'accord de coopération de juillet 1975, pour la formation de la gendarmerie rwandaise par la gendarmerie française. D'ailleurs le but de cet accord était de transformer la police rwandaise en une gendarmerie "à la française".
Le procès fera peut-être découvrir d'autres informations.
E.C.
CEC - 25 mai 2023
Selon nos sources, GVT (Spairops) a été débouté dans sa plainte contre Walfroy Dauchy (ancien bénévole de la Croix-rouge française), contre Benoît Collombat (France Inter) et contre Laurent Larcher (Auteur de "Rwanda Ils parlent" et journaliste à la Croix) par la 17 ème chambre correctionnelle de Paris.
Dans ce dossier, le témoignage de Walfroy Dauchy faisait état de la présence de GVT à Goma (Zaïre) pendant l'opération Turquoise en août 1994 qui lui avait affirmé qu'il livrait des armes au gouvernement responsable du génocide pour le compte de la société de son père. Lire le verbatim de son témoignage.
Les deux journalistes étaient poursuivis pour avoir diffusé le témoignage de Walfroy Dauchy.
Dans un récent procès GVT avait poursuivi l'ancien officier Guillaume Ancel également pour avoir cité le témoignage de WD et avec le même succès. Il est surprenant que ces deux affaires ne furent pas jointes.
Ces deux décisions positives sont toutefois des décisions de première instance.
E.C.
Afrikarabia/ Jean-François Dupaquier - 28 mai 2023
Cet article de JFD met en perspectives le débat du procès, d'autres faits connus et les conséquences souhaitables de cette relaxe.
Emmanuel Cattier/ club de Médiapart - 24 avril 2023
Il est courant de lire que les livraisons d’armes faites par la France pendant le génocide des Tutsi ne respectaient pas l’embargo inclus dans la résolution des Nations Unies du 17 mai 1994. C’est exact, mais ce n’était que le troisième embargo que la France violait ainsi au Rwanda.
Emmanuel Cattier/ club de Médiapart - 18 mai 2023
RFI - 10 mai 2023
CPCR - 28 avril 2023
Eglise catholique - avril 2023
Emmanuel Cattier/ club de Médiapart - 3 mai 2023
Afrikarabia - 12 avril 2023
"La dernière livraison de la revue Le Genre Humain est entièrement consacrée au « devoir de recherche et droit à la vérité » sur le génocide des Tutsi du Rwanda en 1994. Elle s’inscrit dans la suite de la « commission Duclert » et du colloque international de septembre dernier au Rwanda, préparant la création d’un centre international de recherches et de ressources en mémoire des victimes des génocides."
France Culture - 28 avril 2023
La légende de la photo d'en-tête est tout à fait scandaleuse : "Le corps d'une victime des affrontements interethniques entre Hutus et Tutsis au Rwanda, abandonné sur une route près de Kigali le 12 mai 1994 ©AFP - GÉRARD JULIEN" . "affrontements interethniques entre Hutus et Tutsis au Rwanda" est une formulation négationniste inacceptable. Il s'agit du génocide des Tutsi. Certes il y avait une guerre civile, mais là il s'agit très certainement d'une femme tuée et abandonnée sur la route. Il n'y a pas d'ambiguïté possible. E.C. 28 avril 2023
Agence de presse Xinhua - 27 avril 2023
Emmanuel Cattier/ club de Médiapart - 24 avril 2023
Il est courant de lire que les livraisons d’armes faites par la France pendant le génocide des Tutsi ne respectaient pas l’embargo inclus dans la résolution des Nations Unies du 17 mai 1994. C’est exact, mais ce n’était que le troisième embargo que la France violait ainsi au Rwanda.
Francine mayran - 13 avril 2023
Cagnotte on participe - 7 avril 2023
Les horaires du procès Audience au TGI, Porte de Clichy 75017 Paris.
Jeudi 20/04 à 14h (exposé et témoignages)
puis
Vendredi 21/04 à 9h30 (témoignages + plaidoiries)
Mediapart - 6 avril 2023
"Il est celui qui a dit non. Le général Jean Varret, ancien chef de la coopération militaire entre 1990 et
1993, avait tenté d’alerter la hiérarchie militaire et le pouvoir politique sur la possibilité d’un génocide des Tutsis au Rwanda. Il ne fut
jamais écouté, récoltant à la place mépris et solitude. À 87 ans, il publie, avec le journaliste de La Croix Laurent Larcher, un livre de
mémoires, Souviens-toi (Les Arènes).
Son ouvrage sort en librairie ce 6 avril, vingt-neuf ans jour pour jour après le déclenchement du dernier génocide du XXe siècle, qui a fait un
million de morts en cent jours, entre avril et juillet 1994."
Afrikarabia - 6 avril 2023
"En 1993 un an avant le génocide, le chef de la coopération militaire française était poussé à la démission pour avoir tenté de freiner le soutien de l’Elysée à un régime de type nazi. Trente ans plus tard il livre au journaliste Laurent Larcher* des détails accablants sur l’implication de François Mitterrand et de son entourage dans cette tragédie."
Pour nous, la complicité française dans le génocide des Tutsi, si on se base sur les accusations françaises envers les complices de terroristes qui ont tué des Français, est de même nature que celle de ces complices de terroristes : fourniture de moyens militaires, diplomatiques, de police intérieure contre les Tutsi, de facilitations diverses à un régime génocidaire dont les autorités françaises n'ignoraient pas les intentions génocidaires. Ces aides continuèrent pendant le génocide et même après. C'est clairement de l'intelligence avec les génocidaires rwandais.
En outre des interrogations demeurent à cause d'un faisceau d'indices sérieux sur une éventuelle participation française à l'attentat contre Habyarimana "déclecheur du génocide". Ce qui aggraverait le tableau.
France inter - 31 mai 2021
Ne pas subir - 3 juin 2021
~~~
La formation de la gendarmerie rwandaise par la France à partir de l'accord de coopération de 1975 (effective semble-t-il à partir de 1983 par la "mise sur pied" annoncée d'un "groupement de gendarmerie" selon une note d'un conseiller de Mitterrand de 1982) n'a absolument rien changé. Non seulement les assassinats ponctuels et massacres de Tutsi demeurèrent impunis de 1959 à 1994, mais la gendarmerie et l'armée rwandaises furent les deux bras armés du génocide, avec des armes livrées par la France avant, pendant et même après le génocide. L'ambassadeur de France parlait de "rumeurs" à propos des massacres de Tutsi exécutés entre 1990 et 1993. Hubert Védrine essaya de faire croire en 2014 aux députés français (très crédules) que les armes livrées par la France n'auraient pas servi au génocide des Tutsi.
Recherche "Rwanda" dans quelques sites d'informations