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et jours suivants - 2022-Ed139 :
France Culture
18 mai 2017
Assemblée nationale française
Ancien chef d'état-major adjoint des FAR, "Forces Armées Rwandaises" dans la région de Cambrai à Escaudoeuvres.
Le Rwanda demande son extradition.
Page spéciale CEC
Page spéciale CEC
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dossier CEC
Jean-Pierre Chrétien - LDH Toulon
EC 8 avril 2014
Affaire, symbolisée par la disparition de Maurice Audin, reconnue officiellement par le Président de la République Emmanuel Macron. Cette affaire illustre la corruption criminelle exponentielle dont sont capables l'Etat français et son armée,
Une affaire qui illustre les "erreurs d’appréciations" dont sont capables les services d’enquête français et la crédulité des responsables face aux informations qu’ils leur présentent… Si en plus, comme dans le cas de l’implication française dans le génocide des Tutsi au Rwanda, ce sont ceux qui sont mis en cause qui fournissent les informations… C’est un gouffre de dérives assuré.
RTRBF - 7 avril 2018
Dites toujours le "PRESUME génocidaire" ou "PRESUME financier du génocide", ou "est accusé de" ou pour des Français "PRESUME complice dans le génocide des Tutsi" tant que la personne n'a pas été condamnée en France ou devant le TPIR.
Sinon la justice française selon la loi sur la presse, interprétée habituellement de façon très abusive même si les faits sont historiquement établis, vous condamnera. Il suffit d'une plainte. Ces gens là ont la gâchette juridique facile.
De plus tenez compte du fait qu'il y a dans l'appareil d’état français des réseaux minoritaires très négationnistes et très actifs qui favoriseront et accentueront votre condamnation. Ils bénéficient en outre comme membres de l'appareil d'Etat, d'un régime de protection particulier, qui accentue encore leur protection, abusive et scandaleuse dans le contexte des analyses des responsabilités dans le génocide des Tutsi.
Quand on dit appareil d'Etat il faut comprendre, éducation nationale, armée, gendarmerie, justice et probablement police, même si je ne me souviens d'aucun élément de négationnisme du génocide des Tutsi concernant la police française.
Quand on dit la justice, il faut bien comprendre que ces réseaux sont parfois virulents et efficaces parmi les magistrats, de la parisienne cour de cassation aux tribunaux de province. Même quand on signale des faits documentés qui posent question, même exclusivement à un procureur, il peut basculer et, malgré un non-lieu initial, demander votre condamnation pour diffamation, tant ces réseaux sont virulents. Tous ces fonctionnaires qui sont soumis à ces réseaux négationnistes, souvent malgré eux, n'en ont pas nécessairement conscience. Le Rwanda c'est loin et on fait tout pour qu'ils ne s'y intéressent pas plus. On peut même signaler des situations de conflit d'intérêt qui ne semblent troubler personne.
N'oublions pas non plus les églises dans lesquelles ces réseaux peuvent avoir une influence transversale. La plupart des "présumés génocidaires" résidant en France sont très bien accueillis dans les églises. C'est la stupéfaction quand ils sont mis en examen.
Ne pas oublier non plus l'influence de ces réseaux dans les médias.
Donc protégez-vous contre les abus de la loi sur la presse. Soyez prudents. C'est malheureusement la situation de l'appareil d'état français pour ce que nous en connaissons concernant la question de l'implication de la France dans le génocide des Tutsi ou d'autres affaires d’État qui traînent en longueur.
E.C.
Depuis son origine ce site est tenu de façon entièrement bénévole par Emmanuel Cattier, à la demande initiale de la CEC. Les articles sont présentés et commentés pendant ses temps libres. Une fois fait, ce travail est aussitôt publié et peut être modifiés les jours suivants, notamment quand E.C. se relit encore ou que des membres du réseau de la CEC lui suggèrent des modifications souhaitables. C'est la conséquence d'une activité non professionnelle, qui permet de répondre assez vite à l'actualité en acceptant que des erreurs soient réparées le plus vite possible. Vous pouvez bien sûr faire des suggestions sur notre page contact.
Emmanuel Cattier/ club de Médiapart - 26 janvier 2023
L'actualité récente a rappelé la présence en France d'un présumé génocidaire, ancien chef du renseignement militaire rwandais pendant le génocide des Tutsi à cause d'une plainte qu'il a déposée pour injure. Sa présence en France et cette démarche judiciaire soulèvent beaucoup de questions.
Le comportement de la justice française, qui ne traîne pas pour faire aboutir les procédures contre ceux qui cherchent à ce que les
vérités sur le génocide des Tutsi soient établies, mais au contraire met parfois plus de 20 ans pour juger les présumés génocidaires, et surtout
évite que les présumés complices français soient poursuivis, est profondément abjecte et scandaleux, ignoble même. Nos procureurs se portent
pâles dès qu'il s'agit d'affaires compromettantes pour des responsables français. Sommes-nous en démocratie ou en mafiacratie ?
Si nos magistrats montrent tant de trouille à mettre en examen des responsables français, présumés complices dans le génocide des Tutsi, on doit
aussi se poser une question qui paraitra bien sûr trop excessive et radicale aux Français trop "respectables" : n'y a t-il pas aussi
derrière tout cela des nazis français protégeant des nazis africains ?
La Croix - 19 janvier 2023
CPCR - 18 janvier 2023
Afrikarabia - 16 janvier 2023
"C’est une audience correctionnelle insolite qui se tiendra jeudi 19 janvier 2023 à Paris : Aloys Ntiwiragabo, ancien colonel et ex-patron du Renseignement militaire des Forces armées rwandaises durant le génocide des Tutsi, poursuit pour injures publiques la journaliste d’investigation Maria Malagardis. En cause un tweet citant un article de Mediapart et parlant d’un Nazi africain. Mais une procédure qui pose des questions sur l’impunité du plaignant.
Haut dignitaire du régime rwandais puis fuyard d’un pays à l’autre depuis juillet 1994, le colonel Aloys Ntiwiragabo avait autrefois pour principe la discrétion. Il évitait la publicité, les photos, les déclarations publiques et les médias en général, attentif à ne pas signer de son nom des textes emblématiques des génocidaires dont il était l’un des principaux rédacteurs. [1] Une stratégie payante : au début des années 2000, après avoir envisagé de le faire arrêter et juger, le Parquet du Tribunal pénal international pour le Rwanda était passé à d’autres urgences.[2]. Au même moment en France la Direction de la surveillance du territoire (DST, aujourd’hui DGSI), avait « cuisiné » sa famille installée à Fleury-les-Aubrais (Loiret) et à Rouen (Seine Maritime). Avant de mettre son dossier « sous la pile ». "
Collectif Sassoufit - 6 janvier 2023
Survie - janvier 2023
Mediapart - 24 juillet 2020
J'avais posté le commentaire suivant sous cet article de Médiapart :
Emmanuel Cattier/ club de Médiapart - 10 janvier 2023
La façon dont les médias français ont rendu compte du "rapport d'un groupe d'experts" de l'ONU sur la crise au Congo, symbolisée par le "M23" mis en exergue, est particulièrement partielle et partiale. La lecture du résumé introductif du rapport permet de s'en rendre compte. Je tente d'autre part de contextualiser ces événements et de faire sentir les oublis historiques.
E.C. 10 janvier 2023
CPCR - j10 anvier 2023
CPCR - 7 janvier 2023
CPCR - 03 janvier 2023
Pour nous, la complicité française dans le génocide des Tutsi, si on se base sur les accusations françaises envers les complices de terroristes qui ont tué des Français, est de même nature que celle de ces complices de terroristes : fourniture de moyens militaires, diplomatiques, de police intérieure contre les Tutsi, de facilitations diverses à un régime génocidaire dont les autorités françaises n'ignoraient pas les intentions génocidaires. Ces aides continuèrent pendant le génocide et même après. C'est clairement de l'intelligence avec les génocidaires rwandais.
En outre des interrogations demeurent à cause d'un faisceau d'indices sérieux sur une éventuelle participation française à l'attentat contre Habyarimana "déclecheur du génocide". Ce qui aggraverait le tableau.
France inter - 31 mai 2021
Ne pas subir - 3 juin 2021
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La formation de la gendarmerie rwandaise par la France à partir de l'accord de coopération de 1975 (effective semble-t-il à partir de 1983 par la "mise sur pied" annoncée d'un "groupement de gendarmerie" selon une note d'un conseiller de Mitterrand de 1982) n'a absolument rien changé. Non seulement les assassinats ponctuels et massacres de Tutsi demeurèrent impunis de 1959 à 1994, mais la gendarmerie et l'armée rwandaises furent les deux bras armés du génocide, avec des armes livrées par la France avant, pendant et même après le génocide. L'ambassadeur de France parlait de "rumeurs" à propos des massacres de Tutsi exécutés entre 1990 et 1993. Hubert Védrine essaya de faire croire en 2014 aux députés français (très crédules) que les armes livrées par la France n'auraient pas servi au génocide des Tutsi.
Recherche "Rwanda" dans quelques sites d'informations
Et pourtant la justice française, à travers des magistrats de Nîmes, ne croient pas qu'il y ait eu des listes de Tutsi évoquées devant le TPIR :
"La question de l'informatisation du fichier central ayant facilité le listage des Tutsi est donc à nouveau posée. Bernard Lugan et Charles Onana furent cités par le responsable de cette mission française dans un procès dont je fus l'objet et condamné. Ils ont prétendu devant la justice française, qu'à leur connaissance "d'experts" pour la défense des accusés de génocide devant le TPIR, il n'a jamais été question de listes de Tutsi à éliminer devant le TPIR. Qu'ils aient été ou non de bonne foi, leurs témoignages, jugés crédibles par les magistrats de Nîmes sur des critères douteux (un officier de gendarmerie et des universitaires contre un "militant"), sont donc contraires aux faits."
extrait de la page
http://cec.rwanda.free.fr/actualite/actu-2020-07-01-et-jours-suivants.html
Bravo à Médiapart qui montre que des journalistes peuvent faire mieux que des militants sur la question du génocide des Tutsi. C'est assez rare pour le souligner, sans vouloir oublier les journalistes qui sont depuis longtemps sur ce sujet.
E.C 18 janvier 2023