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et jours suivants - 2021-Ed138 :
France Culture
18 mai 2017
Assemblée nationale française
Ancien chef d'état-major adjoint des FAR, "Forces Armées Rwandaises" dans la région de Cambrai à Escaudoeuvres.
Le Rwanda demande son extradition.
Page spéciale CEC
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dossier CEC
Jean-Pierre Chrétien - LDH Toulon
EC 8 avril 2014
Affaire, symbolisée par la disparition de Maurice Audin, reconnue officiellement par le Président de la République Emmanuel Macron. Cette affaire illustre la corruption criminelle exponentielle dont sont capables l'Etat français et son armée,
Une affaire qui illustre les "erreurs d’appréciations" dont sont capables les services d’enquête français et la crédulité des responsables face aux informations qu’ils leur présentent… Si en plus, comme dans le cas de l’implication française dans le génocide des Tutsi au Rwanda, ce sont ceux qui sont mis en cause qui fournissent les informations… C’est un gouffre de dérives assuré.
RTRBF - 7 avril 2018
Dites toujours le "PRESUME génocidaire" ou "PRESUME financier du génocide", ou "est accusé de" ou pour des Français "PRESUME complice dans le génocide des Tutsi" tant que la personne n'a pas été condamnée en France ou devant le TPIR.
Sinon la justice française selon la loi sur la presse, interprétée habituellement de façon très abusive même si les faits sont historiquement établis, vous condamnera. Il suffit d'une plainte. Ces gens là ont la gâchette juridique facile.
De plus tenez compte du fait qu'il y a dans l'appareil d’état français des réseaux minoritaires très négationnistes et très actifs qui favoriseront et accentueront votre condamnation. Ils bénéficient en outre comme membres de l'appareil d'Etat, d'un régime de protection particulier, qui accentue encore leur protection, abusive et scandaleuse dans le contexte des analyses des responsabilités dans le génocide des Tutsi.
Quand on dit appareil d'Etat il faut comprendre, éducation nationale, armée, gendarmerie, justice et probablement police, même si je ne me souviens d'aucun élément de négationnisme du génocide des Tutsi concernant la police française.
Quand on dit la justice, il faut bien comprendre que ces réseaux sont parfois virulents et efficaces parmi les magistrats, de la parisienne cour de cassation aux tribunaux de province. Même quand on signale des faits documentés qui posent question, même exclusivement à un procureur, il peut basculer et, malgré un non-lieu initial, demander votre condamnation pour diffamation, tant ces réseaux sont virulents. Tous ces fonctionnaires qui sont soumis à ces réseaux négationnistes, souvent malgré eux, n'en ont pas nécessairement conscience. Le Rwanda c'est loin et on fait tout pour qu'ils ne s'y intéressent pas plus. On peut même signaler des situations de conflit d'intérêt qui ne semblent troubler personne.
N'oublions pas non plus les églises dans lesquelles ces réseaux peuvent avoir une influence transversale. La plupart des "présumés génocidaires" résidant en France sont très bien accueillis dans les églises. C'est la stupéfaction quand ils sont mis en examen.
Ne pas oublier non plus l'influence de ces réseaux dans les médias.
Donc protégez-vous contre les abus de la loi sur la presse. Soyez prudents. C'est malheureusement la situation de l'appareil d'état français pour ce que nous en connaissons concernant la question de l'implication de la France dans le génocide des Tutsi ou d'autres affaires d’État qui traînent en longueur.
E.C.
Avertissement
Depuis son origine ce site est tenu de façon entièrement bénévole par Emmanuel Cattier, à la demande initiale de la CEC. Les articles sont présentés et commentés pendant ses temps libres. Une fois fait, ce travail est aussitôt publié et peut être modifiés les jours suivants, notamment quand E.C. se relit encore ou que des membres du réseau de la CEC lui suggèrent des modifications souhaitables. C'est la conséquence d'une activité non professionnelle, qui permet de répondre assez vite à l'actualité en acceptant que des erreurs soient réparées le plus vite possible. Vous pouvez bien sûr faire des suggestions sur notre page contact.
Emmanuel Cattier continue de maintenir ce site internet malgré la décision de l'association Survie de mettre un terme aux travaux officiels de la Commission (quelques mois après la disparition de François-Xavier Verschave), au profit "de son groupe Rwanda", qui continue de faire du bon travail.
Les membres de la commission d'enquête citoyenne qui n'ont pas exprimé que son travail doit cesser considèrent de fait que tout citoyen, (militant, journaliste, militaire, homme politique, historien, magistrat) qui s'exprime librement ou professionnellement sur la question du génocide des Tutsi au Rwanda participe de fait à cette "enquête citoyenne", dont nous pensons que le but doit être que des responsables français soient jugés, ce dont ce site internet se fait l'écho.
Afrikarabia - 30 décembre 2022
Article à lire absolument.
La libre Belgique Afrique - 20 décembre 2022
Emmanuel Cattier/ club de Médiapart - octobre 2022
Le Monde - 24 octobre 2022
Le Monde - 23 octobre 2022
The Associated Press - 19 octobre 2022
Le Monde - 13 octobre 2022
"En tant qu’ambassadeur français au Rwanda de mai 1993 à avril 1994, Jean-Michel Marlaud a connu une période cruciale qui va de la signature des accords d’Arusha, destinés à mettre un terme à la guerre civile qui opposait l’armée rwandaise au Front patriotique rwandais (FPR), un mouvement politico-militaire composé de Tutsi venus d’Ouganda, au début du génocide des Tutsi, qui fera un million de morts au printemps 1994. Avant de raconter ses souvenirs dans l’ouvrage Dire l’indicible, paru fin septembre, le diplomate ne s’était jamais exprimé publiquement sur ce sujet."
CPCR - 28 septembre 2022
Justiceinfo - 26 septembre 2022
RFI - 30 septembre 2022
Survie - 15 septembre 2022
CPCR - 14 septembre 2022
Quelle mansuétude pour une personne condamnée en première instance dans l'un des plus graves crimes contre l'humanité.
E.C. 14 septembre 2022
Du 11 au 19 septembre, à Kigali, se tient le colloque consacré au génocide perpétré contre les Tutsis du Rwanda. Il réunit les chercheuses et chercheurs spécialistes sur le sujet.
Emmanuel Macron à l'air particulièrement déterminé d'arriver à son but dans cette vidéo.
La récente décision de justice sur Bisesero, n'augure rien de bon à ce sujet. Mais on nous dira que notre justice est indépendante. C'est un axiome invérifiable pour des citoyens de base. Mais dans un colloque tous les sujets risquent d'être abordés. Nous verrons si des deux côtés, France et Rwanda, les sujets les plus graves seront discutés, ou s'il apparaît qu'il y aurait un deal entre les présidents pour enterrer certains sujets.
Certains sujets graves sont acquis comme par exemple la connaissance par les autorités françaises de l'intention génocidaire de l'Akazu, l'élite du régime d'Habyarimana, dès 1990. Ce doit même être le pivot de toute analyse de l'action de la France au Rwanda. Il doit donc être mis en évidence que la période génocidaire était commencée au moment où la France a lancé l'opération Noroît.
Parmi les sujets les plus graves, outre la qualification juridique des responsabilités françaises à Bisesero, et de l'ensemble de l'action française à partir de 1990, on peut citer :
Il est à noter que certains de ces sujets furent insuffisamment traités ou ignorés dans le rapport de nos députés, voire oubliés, comme pour l'informatisation du fichier PRAS dans le rapport Duclert. Mais nous devons reconnaître que le rapport Duclert n'a jamais été présenté comme définitif, ce colloque en est la preuve.
E.C. 12 septembre 2022
Survie - 8 septembre 2022
Emmanuel Cattier/ club de Médiapart - 8 septembre 2022 accès libre
Mediapart - 3 septembre 2022 réservé aux abonnés
"Associé au pouvoir génocidaire durant les massacres de 1994, l’ancien gendarme de l’Élysée Paul Barril était-il le faux-nez de la France sur place ou un mercenaire mû par son seul intérêt ? La récente découverte d’une escale de l’équipe Barril sur une base militaire française en plein génocide relance l’enquête."
Emmanuel Cattier- 22 août 2022
France info - 18 août 2022
France 24 - 26 juillet 2022
Mediapart - 12 juillet 2022 - réservé aux abonnés
"Contre toute attente, la justice vient de décider de rouvrir le dossier du massacre de Bisesero, événement meurtrier parmi les plus embarrassants pour la France durant le génocide des Tutsis du Rwanda. Le juge d’instruction chargé de l’affaire a décidé d’exploiter les éléments du rapport de la commission Duclert remis l’an dernier à Emmanuel Macron."
CPCR - 12 juillet 2022
"VERDICT rendu à 20h45 : à l’issue des délibérations, l’accusé est condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour complicité de génocide et de crime contre l’humanité."
TV5MONDE - Informations - 13 juillet 2022
Emmanuel Cattier/Club de Médiapart - 13 juillet 2022
CPCR - 21 juillet 2022
"L’ancien préfet rwandais Laurent Bucyibaruta, condamné à Paris à vingt ans de réclusion criminelle pour complicité de génocide, a fait appel de la décision de la cour d’assises et sera rejugé, a-t-on appris mercredi auprès du parquet national antiterroriste (Pnat)." AFP
Libération - 11 juillet 2022
Jeune Afrique - 9 juillet 2022
CPCR - 9 mai 2022
Rapahaël Doridant, Survie - 7 juillet 2022
Emmanuel Cattier/Club de Mediapart -11 juillet 2022
Le titre est malheureux, mais le contenu de l'article est excellent. Ce titre est malheureux car il invite à considérer comme "normale" cette relaxe. Le contenu est excellent car il situe bien les propos jugés et fait réfléchir pertinemment.. Lire la suite
Guillaume Ancel - 2 juillet 2022
"Le tribunal de Paris m’a condamné pour diffamation à la demande d’Hubert Védrine sur l’affaire du Rwanda en mai 2022. J’ai
décidé de ne pas faire appel de cette décision. Il m’est en effet reproché d’avoir fait porter des responsabilités pénalement répréhensibles,
comme celles de complicité de crime de génocide, à l’ancien secrétaire général de l’Elysée alors qu’il n’a jamais été condamné pour de tels faits.
Je me conformerai donc à cette décision de droit.
Le tribunal a aussi jugé que j’étais « légitime de prendre part au débat portant sur le rôle de la France dans les tragiques événements survenus
au Rwanda » (i.e. le génocide contre les Tutsi) et « d’évoquer la personne d’Hubert VÉDRINE au regard du rôle de secrétaire général occupé par
celui-ci à l’époque ».
[extrait de la décision du tribunal de Paris, page 19]
« La parole de Guillaume Ancel est, en particulier, précieuse dans ce débat dès lors qu’il est au nombre des officiers qui ont été déployés au
Rwanda, dans le cadre de l’opération Turquoise et a ainsi directement vécu les événements en cause à un poste de commandement.
Témoignant de son expérience personnelle et professionnelle, il est donc tout à fait légitime de prendre part au débat portant sur le rôle de la
France dans les tragiques événements survenus au Rwanda à cette période.
Il est tout aussi légitime, dans ce débat, d’évoquer la personne d’Hubert VÉDRINE au regard du rôle de secrétaire général occupé par celui-ci à
l’époque, rôle lui conférant une proximité avec le Président de la République et les membres du gouvernement dont les décisions sont questionnées
à travers les recherches effectuées sur la base des archives nationales et auxquelles il est, peu à peu, permis d’accéder au gré des autorisations
désormais délivrées. »" Lire la suite
Pour nous, la complicité française dans le génocide des Tutsi, si on se base sur les accusations françaises envers les complices de terroristes qui ont tué des Français, est de même nature que celle de ces complices de terroristes : fourniture de moyens militaires, diplomatiques, de police intérieure contre les Tutsi, de facilitations diverses à un régime génocidaire dont les autorités françaises n'ignoraient pas les intentions génocidaires. Ces aides continuèrent pendant le génocide et même après. C'est clairement de l'intelligence avec les génocidaires rwandais.
En outre des interrogations demeurent à cause d'un faisceau d'indices sérieux sur une éventuelle participation française à l'attentat contre Habyarimana "déclecheur du génocide". Ce qui aggraverait le tableau.
France inter - 31 mai 2021
Ne pas subir - 3 juin 2021
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La formation de la gendarmerie rwandaise par la France à partir de l'accord de coopération de 1975 (effective semble-t-il à partir de 1983 par la "mise sur pied" annoncée d'un "groupement de gendarmerie" selon une note d'un conseiller de Mitterrand de 1982) n'a absolument rien changé. Non seulement les assassinats ponctuels et massacres de Tutsi demeurèrent impunis de 1959 à 1994, mais la gendarmerie et l'armée rwandaises furent les deux bras armés du génocide, avec des armes livrées par la France avant, pendant et même après le génocide. L'ambassadeur de France parlait de "rumeurs" à propos des massacres de Tutsi exécutés entre 1990 et 1993. Hubert Védrine essaya de faire croire en 2014 aux députés français (très crédules) que les armes livrées par la France n'auraient pas servi au génocide des Tutsi.
Recherche "Rwanda" dans quelques sites d'informations