Négationnisme - Sénat - Petit-pays - responsabilité
de la France - Claude MUHAYIMANA - Paul Kagame -
BBC - Charles Onana - Survie Dossier Noir - Raphaël Doridant - François Graner - Notre Dame du Nil
Ancien chef d'état-major adjoint des FAR, "Forces Armées Rwandaises" dans la région de Cambrai à Escaudoeuvres.
Le Rwanda demande son extradition.
Page spéciale CEC
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dossier CEC
Jean-Pierre Chrétien - LDH Toulon
EC 8 avril 2014
Affaire, symbolisée par la disparition de Maurice Audin, reconnue officiellement par le Président de la République Emmanuel Macron. Cette affaire illustre la corruption criminelle exponentielle dont sont capables l'Etat français et son armée,
Une affaire qui illustre les "erreurs d’appréciations" dont sont capables les services d’enquête français et la crédulité des responsables face aux informations qu’ils leur présentent… Si en plus, comme dans le cas de l’implication française dans le génocide des Tutsi au Rwanda, ce sont ceux qui sont mis en cause qui fournissent les informations… C’est un gouffre de dérives assuré.
RTRBF - 7 avril 2018
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Guillaume Ancel - mars 2020
Izuba éditions - 2020
Le Monde - 13 mars 2020 (réservé aux abonnés)
Sud Quotidien - 12 mars 2020
Tous ceux qui croient à la véracité des propos d'Onana sur le Rwanda devraient lire ce remarquable article d'Amadou Tidiane Fall ...
Le Point - 11 mars 2020
Il est évident que nous avons un point de vue très différent en ce qui concerne P.P. compte tenu du prisme de ses attaques virulentes et calomnieuses contre nous, qu'il appelait le "cabinet noir du FPR en France". Nous avons de ce fait un excellent poste d'observation pour constater très clairement l'extraordinaire partialité avec laquelle il a traité de tout cela.
C'était de la propagande élyséenne Mitterrando-Chiraco-état-major et non pas de l'enquête d'investigation. Pierre Péan fut, clairement au sujet du génocide des Tutsi, un agent de l'état français qui défendait à travers lui une version qui prétendait le disculper de sa politique au Rwanda.
Comme ils manquaient d'arguments sérieux contre nous, ils ont mené une charge non factuelle et amalgamée, contre nous comme contre le FPR, à travers Pierre Péan, relayé aujourd'hui par Charles Onana qui est de fait son successeur sur "l'affaire rwandaise", visiblement proche d'Hubert Védrine et de l'état-major de l'époque, journaliste soi-disant indépendant, comme on le dirait d'un chauffeur de VTC d'Uber !
Cette argumentation mensongère contre les adversaires de l'état français dans "l'affaire rwandaise" déformait le fait que le FPR lutte contre la banalisation de l'idéologie du génocide des Tutsi, comme les proches des victimes du génocide que Survie soutient (C'est en quelque sorte comme si on accusait de Gaulle d'être communiste à cause de leur lutte commune contre la nazisme et de la nomination de ministres communistes dans son gouvernement). Mais évidemment beaucoup de gens, notamment parmi les journalistes peu scrupuleux, ont gobé cette idée du "cabinet noir du FPR en France" comme du petit lait sans vérifier. Ce n'était que du petit cailloux payant.
E.C.
Page extraite du site de France Culture et reconstituée après sa suppression - 2009
Analyse de son livre Noires fureurs, Blancs menteurs sur le site de Survie en Alsace (Janvier 2006)
Vosges Matin - 8 mars 2020 (lisible sans abonnement)
La Croix - 8 mars 2020 (réservé aux abonnés)
Un article de Laurent Larcher (homonyme du président du Sénat) qui mérite le détour car il remet les pendules à l'heure à propos de ce colloque. Il confirme que le docteur Denis Mukwege avait effectivement souhaité ce colloque, mais que devant la tournure que lui ont donné ceux que j'appellerai désormais les propagandistes d'Hubert Védrine, il a refusé de le parrainer et d'y participer car ce colloque serait détourné par les militaires français qui veulent remettre en cause les accusations du Rwanda contre la France. On apprend aussi que le responsable de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer retire son parrainage du colloque. Bref les manipulateurs politico-militaires de cette histoire auront pris une grosse claque.
Libération - 8 mars 2020 (réservé aux abonnés)
Afrikarabia - 8 mars 2020 (lisible sans abonnement)
E.C. Blog de Médiapart 8 mars 2020 (lisible sans abonnement))
Jean-François Dupaquier / Jeune Afrique - 10 mars 2020 (lisible sans abonnement)
France 24 - 9 mars 2020 (lisible sans abonnement)
AFP / VOA- 10 mars 2020 (lisible sans abonnement)
Le Monde - 10 mars 2020 (lisible sans abonnement)
Constatons que selon, Jeune Afrique, France 24, Le Monde et l'AFP, il n'a plus été question du Docteur Denis Mukwege, ni de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer, brandis mensongèrement avec ostentation pour rehausser l'annonce de ce colloque auto-justificateur. Ces personnes avaient refusé avec sagesse de s'associer à cette manipulation. Cette manipulation était particulièrement choquante.
Pour mémoire : l'annonce du colloque
(Cette annonce m'est parvenue sous la forme d'un PowerPoint que j'ai transformé en PDF - J'ai barré le soutien et le parrainage de
ce colloque qui était devenu mensonger - Vous pourrez pointer les absents en lisant les articles ci-dessus)
Il restait donc les militaires français impliqués et Hubert Védrine, et leurs propagandistes, auteurs de propos habituellement négationnistes, maintenus sous camisole verbale, et quelques anciens ministres de la défense solidaires de ces militaires... sinon ils n'auraient pas été ministres. Curieusement, il semble que Paul Quilès n'était pas là... Le maire de Cordes-sur- Ciel aurait-il boudé ce soliloque ? Serait-il retombé sur terre ?
Des interlocuteurs, apparemment autorisés à assister à ce colloque très verrouillé mais dont les interventions n'étaient pas annoncées, se sont exprimés. Il s'agit de deux congolais de l'opposition au Président actuel. Jean-François Dupaquier montre que la haine anti-tutsi, aussi irrationnelle que tenace au Congo RDC, s'y est vertement exprimée dans la bouche de Martin Fayulu, ancien cadre supérieur d'une entreprise pétrolière des Etats-Unis, ce qui n'est guère rassurant pour la RDC, présenté à ce colloque comme véritable président du Congo (l'élection présidentielle a été très contestée). Un ancien premier ministre qui a appelé la RDC à faire la guerre au Rwanda, rappelle l'auteur de l'article, n'a pas osé renouveler cet appel dans l'enceinte du sénat français. Un progrès ? Ces propos récents n'ont pas été désavoués par le cardinal de Kinshasa, mais il les a seulement jugés inadaptés au rapport de force militaire. Le Pape François a du pain sur la planche au Congo RDC très catholique !
Il semble, selon Jean-François Dupaquier, que la présidence du Sénat ait cherché à limiter la casse négationniste de ce colloque. Mais globalement les sénateurs ont été lamentables, conformes à l'indifférence de la communauté internationale en 1994 en ne faisant aucun effort efficace pour empêcher cette maintenance annuelle de l'aveuglement français, caractérisé désormais par une rébellion embarrassée envers la loi de 2017 sur le négationnisme d'un génocide, comme le rappelle l'avocat Richard Gisagara.
Comment peut-on dire qu'un colloque coche toutes les cases de la légalité, ce qui empêcherait de l'interdire, alors que de tels interlocuteurs étaient annoncés ? Il manque visiblement des cases dans les critères de légalité de ce genre de réunion au Sénat.
La République continue de se déshonorer à travers ses institutions sous la pression scandaleuse du lobby que dénonce le général Varret dans son livre. Il y a un vrai manque de courage politique derrière tout cela. Le pouvoir législatif est aux oubliettes de ses propres lois.
E.C.
RFI - 8 mars 2020 (lisible sans abonnement)
France 5/Youtube
"Entre 1955 et 1971, une guerre secret d’Etat s’est déroulée au Cameroun. Cette guerre coûtera la vie à 1/10ème de la population camerounaise - des centaines de milliers de victimes pour la plupart civile dans les regions bamiléké et bassa . L'UPC (Union des populations du Cameroun), parti créé par Ruben um Nyobé, qui lutte pour une réelle indépendance sera éradiqué, ses leaders assassinés, empoisonnés et exécutés publiquement."
L'impunité au Cameroun, en Algérie, à Madagascar etc. a laissé la porte ouverte à la complicité des stratèges français dans le génocide des Tutsi. Rien ne doit nous étonner étant donné notre véritable histoire maquillée par la propagande française pour tromper d'abord les Français et notre justice.
Cela rappelle la propagande actuelle de certains milieux politico-militaires français contre le Rwanda de Kagame. La haine de Messmer, contre des responsables camerounais de l’opposition, qui s'exerce contre un peuple qui n'est pourtant pas le sien, est la même que celle de ces milieux français actuels contre les Rwandais du FPR. C'est la coloniale qui est toujours embourbée dans ses aveuglements.
Je laisse les Rwandais et les Camerounais s'occuper de leur politique dans leur pays. Ce ne sont pas des saints, ce sont des hommes et des femmes comme nous avec leurs défauts et leurs qualités. Je dois m'occuper avant tout de la politique de mon pays, qui est rarement glorieuse en Afrique. Elle est trop souvent soumise à des haines culturelles très irrationnelles présentées de façon brillante pour des salons et des émissions complaisantes. Bravo à France 5 de briser ce tabou, certes un peu tard pour le Cameroun. Ouvrons les yeux et les neurones.
Jeune Afrique - 2 mars 2020 (réservé aux abonnés)
E.C.
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La formation de la gendarmerie rwandaise par la France à partir de l'accord de coopération de 1975 (effective semble-t-il à partir de 1983 par la "mise sur pied" annoncée d'un "groupement de gendarmerie" selon une note d'un conseiller de Mitterrand de 1982) n'a absolument rien changé. Non seulement les assassinats ponctuels et massacres de Tutsi demeurèrent impunis de 1959 à 1994, mais la gendarmerie et l'armée rwandaises furent les deux bras armés du génocide, avec des armes livrées par la France avant, pendant et même après le génocide. L'ambassadeur de France parlait de "rumeurs" à propos des massacres de Tutsi exécutés entre 1990 et 1993. Hubert Védrine essaya de faire croire en 2014 aux députés français (très crédules) que les armes livrées par la France n'auraient pas servi au génocide des Tutsi.