Surmortalité au Congo -accusations contre la France -
Neretse - Jean Chatain - Parquet de Paris - Instructions
Ancien chef d'état-major adjoint des FAR, "Forces Armées Rwandaises" dans la région de Cambrai à Escaudoeuvres.
Le Rwanda demande son extradition.
Page spéciale CEC
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dossier CEC
Jean-Pierre Chrétien - LDH Toulon
EC 8 avril 2014
Affaire, symbolisée par la disparition de Maurice Audin, reconnue officiellement par le Président de la République Emmanuel Macron. Cette affaire illustre la corruption criminelle exponentielle dont sont capables l'Etat français et son armée,
Une affaire qui illustre les "erreurs d’appréciations" dont sont capables les services d’enquête français et la crédulité des responsables face aux informations qu’ils leur présentent… Si en plus, comme dans le cas de l’implication française dans le génocide des Tutsi au Rwanda, ce sont ceux qui sont mis en cause qui fournissent les informations… C’est un gouffre de dérives assuré.
RTRBF - 7 avril 2018
Depuis son origine ce site est tenu par Emmanuel Cattier, de façon entièrement bénévole à la demande initiale de la CEC. Les articles sont présentés et commentés pendant ses temps libres. Une fois fait, ce travail est aussitôt publié et peut être modifiés les jours suivants, notamment quand E.C. se relit encore ou que des membres du réseau de la CEC lui suggèrent des modifications souhaitables. C'est la conséquence d'une activité non professionnelle, qui permet de répondre assez vite à l'actualité en acceptant que des erreurs soient réparées le plus vite possible. Vous pouvez bien sûr faire des suggestions sur notre page contact.
Libération - 31 janvier 2020
Cet article de Maria Malagardis rétablit quelques vérités sur les terroristes FDLR qui ont ensanglanté le Kivu et l'accueil de ceux qui les quittent et reviennent au Rwanda. Les négationnistes français entretiennent aussi cette idée que l'opposition rwandaise, opposition armée qui plus est, qu'ils représentent n'aurait pas le droit de vivre au pays. La preuve est faite qu'elle a le droit de vivre au pays dès lors qu'elle abandonne sa volonté de le déstabiliser. Il n'est pas certain que nos "belles" démocraties européennes se montreraient aussi tolérantes. Ce n'est pas le traitement réservé aux enfants des terroristes en France qui me démentira.
E.C.
Mairie de Strasbourg et Amariza Alsace - 27 janvier 2020
Dernières nouvelles d'Alsace - 29 janvier 2020
Photo de l'article pour les "Français de l'intérieur" et les "Étrangers"
Cette stèle, inaugurée à Strasbourg en présence de l'ambassadeur du Rwanda en France, le Dr François-Xavier Ngarambe, est l'histoire d'étonnantes convergences.
Depuis plusieurs années, l'association de femmes rwandaises Amariza Alsace entretenait, à travers sa présidente actuelle, Immaculée Mpinganzima-Cattier et le colonel-Abd-el-Aziz MÉLIANI, conseiller municipal délégué en charge du devoir de mémoire et des relations avec les anciens combattants et l'armée, un projet de stèle à la mémoire du génocide des Tutsi à Strasbourg.
En mai 2019, à l'initiative d'Anne Hidalgo, maire de Paris et présidente de l'association internationale des maires francophones (AIMF), dont la devise est "réunir les destins, respecter les diversité", le maire de Strasbourg intégra une délégation de maires français au Rwanda.
D'autre part, étant poursuivi en diffamation dans un procès intenté contre moi par un colonel français de gendarmerie, à propos de ma perception de ses missions au Rwanda de 1990 à 1993, et de ses interventions fréquentes dans le débat public, nous décidâmes de partir au Rwanda rechercher des éléments pour ce dossier. Mais au dernier moment un imprévu familial nous obligea à séparer nos voyages. Il aurait été préférable pour mon procès que je parte le premier au Rwanda, mais ayant posé ses congés à la mairie de Strasbourg où elle travaille, Immaculée partit donc seule la première et je remis mon voyage plus tard au mois d'août.
Sur place à travers des échanges avec le président d'Ibuka France, Marcel Kabanda, Roland Ries apprit l'existence de son employée d'origine rwandaise (il en a 5000), et sa présence en même temps que lui à Kigali. Ils furent mis en relation et Immaculée accompagna le Maire de Strasbourg sur des sites mémoriaux. Certains médias strasbourgeois s'en firent l'écho. Le projet de stèle à Strasbourg prit alors son véritable essor et huit mois plus tard il est concrétisé, monsieur Ries et ses collègues de délégation ayant mesuré de plus près la profondeur de cette blessure de l'humanité au Rwanda : le génocide des Tutsi, une "entreprise délibérée et planifiée de destruction des Tutsi" en accentuant notablement le ton sur "et planifiée" [...] "C'est un fardeau que nous portons tous ensemble" [...] "Il ne saurait y avoir de concurrence entre les génocides", a-t-il souligné rappelant aussi la nécessaire dimension de la justice.
J'avais plusieurs fois entendu le Maire de Strasbourg dire à diverses occasions qu'il considère que Strasbourg a la vocation d'être la capitale des Droits de l'homme, en relation avec sa position européenne et les institutions qu'elle abrite. Il l'a bien entendu réaffirmé à cette occasion. Il s'est aussi réjouit de la création par Emmanuel Macron de la commission Duclert chargée d'étudier les "archives françaises" concernant l 'action de la France au Rwanda à partir de 1990.
L'ambassadeur, comme Immaculée à travers son témoignage personnel et comme Jeanne Allaire, de l'association Ibuka, représentant Marcel Kabanda empêché, n'aborda pas ce sujet et préféra insister sur la lutte contre le négationnisme et donc la volonté de maintenir la mémoire de ce génocide des Tutsi.
L'une des dimensions de cette mémoire fut marquée par la participation émue de jeunes collégiens de Strasbourg et leur lecture collective d'un texte inspiré du livre La stratégie des antilopes de Jean Hatzfeld.
Évidemment, aujourd'hui une nouvelle question se pose : comment Strasbourg pourrait aller plus loin dans cette édifiante direction pour être un pôle de réflexion, de veille et d'action sur les droits de l'homme ? J'ajouterai même une réflexion sur l'équité internationale des actions des ONG et des institutions.
Il existe à Strasbourg et en Alsace des histoires, des mémoires, des travaux approfondis sur les génocides, des expressions artistiques et des éléments concrets de ces blessures d'humanité, y compris à travers des personnalités (victimes ou bourreaux) et des événements plus lointains que ceux du vingtième siècle. Il existe aussi des communautés diverses très représentées, chrétiennes, juives, musulmanes, militaires,universitaires, des ONG, des associations d'étudiants étrangers et de nombreux réfugiés qui ont des choses à dire, et bien évidemment la Cour européenne des Droits de l'homme, le Conseil de l'Europe et le Parlement européen. Cela constitue un très riche environnement qui n'est sans doute pas assez interconnecté et exploité.
E.C. 28 janvier 2020
Survie - 23 janvier 2020
CPCR - 21 janvier 2020
Les institutions françaises continuent de négliger la justice du génocide des Tutsi.
linterview.cd - 18 janvier 2020
Pour mémoire nous avions déjà pointé le rôle troublant de Faustin Twagiramungu dans l'information de nos députés en 1998 : il avait affirmé des contre-vérités qui évitaient de mettre en cause les stratèges français dans leur non-respect des cessez-le-feu dans la période 1991-1993 au Rwanda.
On peut se poser la question de l'interdépendance de Twagiramungu et de la stratégie française au Rwanda. Cela rappelle aussi que la France fut longtemps partie prenante dans le soutien à la résistance des génocidaire en RDC pour combattre le FPR, après le génocide des Tutsi. C'est après avoir été écarté du pouvoir qu'il désinforma les députés français en 1998. Twagiramungu fut en effet premier ministre du Rwanda de juillet 1994 à août 1995.Il semble s'être converti ensuite à cette stratégie Hutu-Power/France pour reconquérir le Rwanda à partir de la RDC. Il semble que depuis Sarkozy cette stratégie française soit délaissée.
Jeune Afrique - 16 janvier 2020
Les incohérences et l'absence d'enquête sur le terrain du premier juge "anti-terroriste" (qui semble avoir oublié qu'un génocide est un terrorisme extrême) ont aboutit à ce que les seuls suspects soient des membres du FPR, sans aucune charge concrète après l’effondrement de la plupart de ses "arguments", en particulier par le travail de ses successeurs. A l'inverse, aucun élément ne permet d'évacuer toute suspicion concernant les génocidaires du Hutu power, voire des Français en mission au Rwanda et des stratèges militaires et politiques Élyséens.
En ce qui concerne le Rwanda, la justice française valide un axiome : l'exécutif de l'époque et l'armée française ne peuvent pas être coupable à quelque titre que ce soit de complicité dans l'attentat comme dans le génocide des Tutsi. Ce qu'il faudrait pourtant démontrer étant donné la multitude d'indices concordants qui pointent dans le sens inverse. Cela mériterait un examen plus attentif, mais cela supposerait une honnêteté intellectuelle qui visiblement semble inaccessible. On manque de courage. On a peur de la "grande" muette qui parle et agit toujours par des moyens détournés. On a peur des enfumages du grand prêtre de la "Mitterrandie" et de son "M23" (regroupement de 23 anciens ministres socialistes godillots, à ne pas confondre avec le M23, mouvement rebelle congolais). Le mensonge fait partie de leurs armes et il envahit la façon française de communiquer dans cette affaire, relayée avec trop de complaisance par trop de médias.
E.C. 16 janvier 2020
rwandaises.com
- 6 janvier 2020
"«Si ce n’est pas l’affichage d’un négationnisme, c’est la preuve d’une ignorance qu’on ne devrait pas
trouver dans un tel ouvrage. Un génocide n’est pas une guerre civile. Quand Larousse parle de
« guerre civile » au Rwanda entre les Hutu et les Tutsi dans son dictionnaire Junior, il éduque les enfants à un négationnisme institutionnalisé.
Nous vous demandons de modifier votre édition immédiatement », a indiqué Ibuka France."
Il est impossible que cette faute pédagogique odieuse soit une simple erreur, ou alors Larousse confie ses articles à des incultes. C'est bien à l'image de ces courants rampants qui en France se permettent de réviser l'histoire dans le seul but de justifier la politique française de complicité dans le génocide des Tutsi. Ce ne peut pas être une erreur, mais au minimum une manipulation d'ignorants. Qu a relu ce dictionnaire avant édition ? Ce n'est pas la première fois que des institutions pédagogique dérapent ainsi. Le CNED avait déjà du engager les excuses de sa direction pour une "erreur" de même nature. cf. notre page de décembre 2013
E.C.
Blog EC sur Médiapart - 2 janvier 2020
Charlie Hebdo - 2 janvier 2020
La commission d'enquête citoyenne est à l'origine de ces plaintes : voir notre dossier
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La formation de la gendarmerie rwandaise par la France à partir de l'accord de coopération de 1975 (effective semble-t-il à partir de 1983 par la "mise sur pied" annoncée d'un "groupement de gendarmerie" selon une note d'un conseiller de Mitterrand de 1982) n'a absolument rien changé. Non seulement les assassinats ponctuels et massacres de Tutsi demeurèrent impunis de 1959 à 1994, mais la gendarmerie et l'armée rwandaises furent les deux bras armés du génocide, avec des armes livrées par la France avant, pendant et même après le génocide. L'ambassadeur de France parlait de "rumeurs" à propos des massacres de Tutsi exécutés entre 1990 et 1993. Hubert Védrine essaya de faire croire en 2014 aux députés français (très crédules) que les armes livrées par la France n'auraient pas servi au génocide des Tutsi.