Attentat 6 avril 94 et justice française - Rôle de la France de 1990 à 1994
Faustin Kagame - écologie
Ancien chef d'état-major adjoint des FAR, "Forces Armées Rwandaises" dans la région de Cambrai à Escaudoeuvres.
Le Rwanda demande son extradition.
Page spéciale CEC
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dossier CEC
Jean-Pierre Chrétien - LDH Toulon
EC 8 avril 2014
Affaire, symbolisée par la disparition de Maurice Audin, reconnue officiellement par le Président de la République Emmanuel Macron. Cette affaire illustre la corruption criminelle exponentielle dont sont capables l'Etat français et son armée,
Une affaire qui illustre les "erreurs d’appréciations" dont sont capables les services d’enquête français et la crédulité des responsables face aux informations qu’ils leur présentent… Si en plus, comme dans le cas de l’implication française dans le génocide des Tutsi au Rwanda, ce sont ceux qui sont mis en cause qui fournissent les informations… C’est un gouffre de dérives assuré.
RTRBF - 7 avril 2018
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Blog d'EC sur Médiapart - 30 décembre 2019
Un rappel, à l'intention de la rédaction de la Tribune de Genève, sur la désinformation concernant la surmortalité au Congo de 1993 à 2004.
EC - 22 décembre 2019
Le contraire nous aurait étonné. Les arguments développés par le détenteur affabulateur de "3000 preuves" que le FPR serait auteur de l'attentat du 6 avril 1994, sont spécieux. On part de documents de l'ONU envisagés sous un seul angle visant à démontrer que la France aurait été la seule à vouloir intervenir au Rwanda. On évite aussi d'évoquer le véritable but français : empêcher le FPR d'arriver au pouvoir en renforçant le pouvoir des alliés génocidaires.
Évidemment l'affabulateur des "3000 preuves" cache que le FPR a effectivement combattu les génocidaires et fut donc la seule force politique à avoir mis en œuvre la Convention pour la prévention et la répression du génocide de 1948, alors que l'opération Turquoise a affiché une neutralité coupable et en sous-main des complicités objectives avec les génocidaires. Certes cela a aussi permis au FPR de prendre le pouvoir, ce qui était son objectif initial avant le génocide pour mettre fin à l'exil des Tutsi, et ce qui demeure pour les complices français dans le génocide des Tutsi un gros pêché, puisque c'était contraire à la stratégie française qui a toujours entendu imposer sa loi en Afrique comme les autres puissances coloniales. De quel droit ?
Surtout on évite de parler de la période 1990-1993 totalement aberrante, et criminelle, de la stratégie française. L'opération Turquoise n'est que la conséquence des dérives de cette période.
E.C. 20 décembre 2019
1 "Présumés complices" tant qu'ils ne seront pas jugés en France ou à l'étranger et juridiquement déclarés coupables. On peut noter à ce sujet la très grande complaisance des procureurs français, dont aucun n' a encore jugé utile de les mettre en examen malgré les nombreux documents connus qui leur ont été communiqués dans différentes affaires et leurs obligations devant la loi.
CPCR - 19 décembre 2019
CPCR - 20 décembre 2019
Le Point - 20 décembre 2019
RTL - 13 décembre 2019
La Nouvelle République - 8 décembre 2019
L'Humanité - 6 décembre 2019
Le meilleur hommage qu'on puisse faire à Jean Chatain, c'est de relire ses articles.
CPCR - 7 décembre 2019
VOA - 5 décembre 2019
Enfin !!! Il aura fallu 25 ans pour que le parquet comprenne, autrement qu'au compte goutte, qu'un génocide ne doit pas rester impuni et qu'il prenne en conséquence ses responsabilités. Mais il reste des dizaines d'autres "présumés" génocidaires qui se cachent en France.
Surtout le parquet n'a pas encore tout compris car aucun responsable français, politique, diplomatique ou militaire, n'est encore poursuivi par le parquet français. Pourtant de lourdes présomptions de complicité pèsent sur certains d'entre eux.
La complicité de génocide est punissable au même titre que dans n'importe quel crime de terrorisme. Un génocide est un terrorisme extrême qui doit être poursuivi avec la plus grande fermeté. Le minimum d'honnêteté juridique serait de les mettre en examen. Ces retards sont lamentables de la part d'un pays qui se permet de donner des leçons de Droits de l'homme.
E.C. 14 décembre 2019
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La formation de la gendarmerie rwandaise par la France à partir de l'accord de coopération de 1975 (effective semble-t-il à partir de 1983 par la "mise sur pied" annoncée d'un "groupement de gendarmerie" selon une note d'un conseiller de Mitterrand de 1982) n'a absolument rien changé. Non seulement les assassinats ponctuels et massacres de Tutsi demeurèrent impunis de 1959 à 1994, mais la gendarmerie et l'armée rwandaises furent les deux bras armés du génocide, avec des armes livrées par la France avant, pendant et même après le génocide. L'ambassadeur de France parlait de "rumeurs" à propos des massacres de Tutsi exécutés entre 1990 et 1993. Hubert Védrine essaya de faire croire en 2014 aux députés français (très crédules) que les armes livrées par la France n'auraient pas servi au génocide des Tutsi.