18 mai 2017
Assemblée nationale française
Ancien chef d'état-major adjoint des FAR, "Forces Armées Rwandaises" dans la région de Cambrai à Escaudoeuvres.
Le Rwanda demande son extradition.
Page spéciale CEC
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dossier CEC
Jean-Pierre Chrétien - LDH Toulon
EC 8 avril 2014
Une affaire qui illustre les "erreurs d’appréciations" dont sont capables les services d’enquête français et la crédulité des responsables face aux informations qu’ils leur présentent… Si en plus, comme dans le cas de l’implication française dans le génocide des Tutsi au Rwanda, ce sont ceux qui sont mis en cause qui fournissent les informations… C’est un gouffre de dérives assuré.
Depuis son origine ce site est tenu par Emmanuel Cattier, de façon entièrement bénévole à la demande initiale de la CEC. Les articles sont présentés et commentés pendant ses temps libres. Une fois fait, ce travail est aussitôt publié et peut être modifiés les jours suivants, notamment quand E.C. se relit encore ou que des membres du réseau de la CEC lui suggèrent des modifications souhaitables. C'est la conséquence d'une activité non professionnelle, qui permet de répondre assez vite à l'actualité en acceptant que des erreurs soient réparées le plus vite possible. Vous pouvez bien sûr faire des suggestions sur notre page contact.
Le Monde - 15 mars 2018
Ce chat met en lumière que Christophe Ayad a parfois des réponses surprenantes, approximatives, voire complètement fausses
Il ne répond pas précisément à la première question posée :
Bonjour, Dans votre premier article, vous mentionnez plusieurs fois une enquête judiciaire française menée pour motif de "complicité de génocide" ou encore "complicité de crime contre l'humanité" : savez vous qui la mène et où en est-elle dans son avancement ? Merci d'avance -Maxime
C'est notre commission d'enquête citoyenne qui est à l'origine de ces plaintes. Notre commission a chargé quelques unes de ses membres d'aller recueillir ces plaintes au Rwanda en 2004. Notre commission continue de suivre et financer la défense des plaintes de femmes Tutsi pour viols par des militaires français. Survie s'est associé avec la FIDH et d'autres associations pour suivre les autres plaintes. Ces plaintes ont été posées en juin 2004 et février 2005 et non pas en 2007. Lire l'historique, qui est d’ailleurs à actualiser. Le reste de la réponse est correct.
Autre question dont la réponse est surprenante :
La France a-t-elle créé des zones de protection pour les Tutsi ? Combien ont été sauvés par l'armée française ?
Christophe Ayad : Oui, la “zone humanitaire sûre” dessinée par l’opération Turquoise a permis de sauver des vies tutsi et de créer des camps pour protéger les rescapés. Combien de vies sauvées exactement ? Peut-être 100 000, peut-être plus. Il est difficile de chiffrer cela car on se base sur un scénario qui n’est pas arrivé. [ndlr !!!!!!!!!!]
D'où Christophe Ayad sort-il ce chiffre de 100 000 rescapés du génocide sauvés ? C'est n'importe quoi. Généralement les proches du pouvoir français revendiquent le sauvetage de 15 000 Tutsi ce qui est déjà exagéré. Mais peut être a-t-il voulu écrire 10 000 et a tapé un zéro de trop ? Signalez nous si c'est corrigé par Le Monde ...
Autre question à la réponse carrément désinformatrice :
Quel a été le rôle de la France dans la formation des milices Hutu ?
Christophe Ayad : La France n’a pas formé de milices hutu, elle a formé des unités de l’armée (garde présidentielle) et de la gendarmerie, qui ont joué un rôle majeur dans le génocide, mais pas les milices.
Un sous-officier de gendarmerie du GIGN, Thierry Prungnaud, a témoigné en 2005 dans Le Point et sur France Culture, puis dans un livre qu'il a vu formellement des militaires français entraîner des milices en 1992. D'autre part des photos d’entraînement de civils par des militaires français existent. Mais surtout, ce qui est souvent méprisé en France, de nombreux rwandais ont témoigné avoir été témoin de ces formations. Certains de ces témoignages sont racontés dans le rapport rwandais sur l'implication de la France, dit rapport Mucyio.
Autre question à la répons désinformatrice :
Qu'en est-il des
ventes d'armes françaises aux génocidaires? -Roger
Christophe Ayad : La France n’a plus vendu d’armes au Rwanda à
partir de l’embargo de l’ONU sur les armes. Ce que nous disons,
c’est qu’elle a laissé faire, voire accompagné des livraisons
d’armes. Mais ces armes, ce n’est pas la France qui les as données
ou vendues.
La France a livré des armes et vendu des armes et accompagné des ventes d'armes après l'embargo.
Autre question dont la réponse est carrément fausse :
Qu'en est il de la.position française de refus
d extradition des hutus 'réfugiés' en France? Les choses pourraient
elles évoluer? -Sd
Christophe Ayad : La France n’extrade pas les personnes qui
risquent la peine de mort dans le pays où elles seront jugées, que
ce soit au Rwanda ou ailleurs. Or le Rwanda a dit qu’il suspendait
les exécutions, mais la peine de mort y reste en vigueur..
"Amnesty International
a salué ce vendredi 27 juillet 2007 la promulgation au Rwanda
d'une loi abolissant la peine de mort. Premier État de la région
des Grands Lacs à abolir ce châtiment, le Rwanda a ainsi confirmé
la tendance en faveur de l'abolition dans le monde : il est le
100e pays à l'abolir en droit, 30 autres l'ayant aboli en
pratique. "