Compétence temporelle de la justice française dans le génocide des Tutsi - Xavier Renou - Général Tauzin
Avertissement
Depuis son origine ce site est tenu par Emmanuel Cattier, de façon entièrement bénévole à la demande initiale de la CEC. Les articles sont présentés et commentés pendant ses temps libres. Une fois fait, ce travail est aussitôt publié et peut être modifiés les jours suivants, notamment quand E.C. se relit encore ou que des membres du réseau de la CEC lui suggèrent des modifications souhaitables. C'est la conséquence d'une activité non professionnelle, qui permet de répondre assez vite à l'actualité en acceptant que des erreurs soient réparées le plus vite possible. Vous pouvez bien sûr faire des suggestions sur notre page contact.
Raffaëlle Maison dans "la Vie des Idées"
Ancien chef d'état-major adjoint des FAR, "Forces Armées Rwandaises" dans la région de Cambrai à Escaudoeuvres.
Le Rwanda demande son extradition.
Page spéciale CEC
Page spéciale CEC
Page spéciale CEC
EC 8 avril 2014
Bernard Debré : « Comment François Fillon voit
l’Afrique »
Jeune Afrique - 1 mars 2017
JA : "Soutenez-vous encore que les Hutus ont
été victimes d’un génocide ?"
BD : "Non, je dis qu’il y a eu une revanche. Maintenant, je souhaite
qu’on apure tout cela. Nicolas Sarkozy est allé à Kigali, mais Paul
Kagame n’a pas toujours manifesté une grande sympathie vis‑à-vis de
la France. Je reconnais que le Rwanda se développe de manière
remarquable. Ce n’est pas une grande démocratie, mais on le cite
souvent en exemple. Il n’y a pas de raison pour que l’on n’essaie
pas de participer à son développement."
Bernard Debré a mis un peu d'eau dans son vin .... Malgré son livre La Véritable Histoire des génocides rwandais dans lequel il plaida la théorie négationniste du double génocide, il ne confirme plus dans cet interview un génocide des Hutu par lesTutsi.... seulement une "revanche" ... Qualifier de revanche le fait de poursuivre des génocidaires, alors qu'en France il fait partie de ceux qui dénoncent l'impunité des assassins et la nécessité de respecter leurs victimes dans les crimes commis en France, reste particulièrement inconséquent et d'une neutralité coupable, d'autant plus qu'il ne renie pas vraiment son livre. E.C.
Le blog de Colette Braeckman - 8 février 2017
Ce que dit Colette Braeckman est parfaitement fondé. La revue Le Un a montré dans son numéro récent consacré au Rwanda un exemple de manipulation organisé par Fottorino, Védrine et Péan sur le génocide des Tutsi. Une très fausse objectivité du roi des Un qui démontre le manque de pertinence de leur posture : ils ont besoin d'une compensation de handicap pour rester dans la course, alors que leurs arguments sont morts, nuls et frelatés. Tout cela en trompant Colette Braeckman sur la véritable finalité de leur publication, pour ne pas dire en se payant de sa tête. Pour défendre quoi ? Un mensonge d'Etat, sur le dos des victimes africaines Tutsi, qui ne peut tromper que ceux qui ne connaissent rien aux événements de 1994 au Rwanda.
Pour ceux qui découvrent les choses, rappelons que la thèse du juge Bruguière, défendue par Péan, reposait sur un témoin principal qui s'accusait de faire partie du "Network Commando" de Kagame et aurait commis l'attentat du 6 avril 1994 au Rwanda contre Habyrimana, tuant ainsi deux présidents de la République (Rwanda et Burundi), trois hommes d'équipage des services français, plusieurs responsables rwandais et serait responsable en outre du déclenchement du génocide qui a fait un million de morts. Ce témoin, à la responsabilité si lourdement engagée selon cette thèse frelatée, était entré libre dans le bureau du juge Bruguière et en était ressorti libre, même pas mis en examen ... cherchez la cohérence de la thèse "française" !
E.C.
Rwanda : pourquoi sommes-nous si indifférents au génocide des Tutsis ?
Le Nouvel Obs - 4 février 2017
Stéphane Audouin-Rouzeau vient de publier un livre sur sa découverte du génocide des Tutsi:
L'auto-intoxication française aujourd'hui, 2 février 2017
Site internet du webmestre de la CEC - 2 février 2017
Rattrapé par la cause rwandaise
Libération - 1 février 2017
"[...]Mais le fardeau est encore plus lourd à porter lorsqu’on est français. Stéphane Audoin-Rouzeau l’avoue : il «goûte assez peu, par principe, toute mise en cause de la nation et de son armée». Pourtant, «il a bien fallu prendre un peu position», concède-t-il, lui qui ne prise pourtant guère le militantisme. Car l’évidence s’impose : par la folie d’une construction largement chimérique, notre pays s’est fourvoyé du côté des tueurs «avant, pendant et après le génocide», rappelle l’auteur. Mesurer soudain la gravité de cette compromission, ce monstrueux secret d’Etat, c’est faire l’expérience de «la solitude», confie-t-il, tant le négationnisme est fort en France et l’opinion, indifférente. Mais c’est aussi faire tomber les masques, quand on s’aperçoit que tant d’hommes politiques français s’obstinent encore aujourd’hui dans un déni arrogant, comme ce fut encore le cas en août 2014 avec Manuel Valls proclamant que «la France a été irréprochable au Rwanda» sous les applaudissements de l’Assemblée nationale. «Un mensonge», s’insurge l’historien, qui énumère sur plusieurs pages «les éléments qui peu à peu percent le bouclier des dénis accumulés». [...]"