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Simbikangwa - Jean de Dieu MUCYO -Guillaume Ancel - Nyamwasa - Relations diplomatiques Eglise catholique

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Notre dossier du procès Simbikangwa

première instance et appel
appel en cours du 25 octobre au 9 décembre 2016 à la Cour d’assises de Bobigny


Paul Barril, au cœur des accusations de complicité de génocide

Libération - 30 novembre 2016

Le Rwanda ouvre une enquête sur le rôle de responsables français dans le génocide

France Info - 29 novembre 2016

Kigali saisit la justice française dans une enquête visant 20 militaires français

Jeune Afrique - 29 novembre 2016

Concrétisation judiciaire, fondée pour ceux qui connaissent le dossier, après vingt ans de retenue ! Bien évidemment compte tenu de son contexte judiciaire et de la mauvaise foi de l'Etat français, c'est à dire de la classe politique française de gauche comme de droite sur ce sujet, il serait surprenant que cette démarche soit accueillie en France. C'est probablement une première qu'un état africain prétende enquêter en France sur le comportement de militaires français et cela mérite le respect.

Bien évidemment on va continuer de se draper en France dans une feinte indignation.... pourtant les faits sont là et certains français savent très bien pourquoi leur belle famille a pu être massacrée pendant le génocide avec des munitions françaises livrées pendant le génocide, avec des moyens de gendarmerie mis à la disposition de la gendarmerie rwandaise aux ordres du gouvernement génocidaire constitué à l'ambassade de France et reçu à l'Elysée, à Matignon, au quai d'Orsay et même soutenu à l'ONU  en plein génocide... massacrée aussi par des milices d'auto-défense dont les chefs furent entraînés par des soldats français, avec le concours d'une idéologie et d'une stratégie conceptualisée dès 1991 par des officiers français.... enfin et surtout avec un état-major des armées complètement obnubilé par sa lutte contre "les forces tutsies" ou les "ougandos-tutsis", et continuant comme des moutons de Panurge  en plein génocide des Tutsi... C'est simple, les stratèges français utilisaient le même vocabulaire que les forces armées rwandaises génocidaires et aujourd'hui les mêmes éléments de langage du négationnisme des "présumés génocidaires"  encore protégés sur notre territoire ... à l'heure de la lutte contre le terrorisme !

Au Rwanda plus qu'ailleurs on a pu vérifier que "l'enfer est pavé de bonnes intentions". Tout cela est connu et archi documenté. Quelques trop rares responsables français ont senti la dérive de notre intervention : le général Varret, le GIGN Thierry Prungnaud, l'officier Guillaume Ancel, le ministre Pierre Joxe, le docteur Bernard Kouchner, le député Valérie Giscard d'Estaing et ancien président de la République, et surtout, parmi plusieurs journalistes, Patrick de Saint-Exupéry envoyé spécial du Figaro, le docteur Jean-Hervé Bradol de l'association médecins sans frontières, et le président de l'association Survie, Jean Carbonare, qui fut le plus prophétique au journal de 20 heures en janvier 1993, sont parmi ces français qui ont à un moment ou un autre fait preuve de lucidité sur ce que nous faisions au Rwanda et tenté d'émettre une réflexion, plus rarement des mises en gardes sérieuses.

Mais il est difficile de comprendre pourquoi Kigali semble ne viser que des militaires et pas des responsables politiques...

E.C.

General Didier Tauzin Rwanda officiers français mis en cause

nos-medias.fr - 1 janvier 2017

Alain Juppé face aux génocides et à leur négation

La règle du jeu - 25 novembre2016

Le Rwanda demande des excuses au Vatican pour le génocide

informations chinoises - 24 novembre 2016

Le Canada extrade un ex-officier de l’armée vers Kigali

Jeune Afrqiue - 18 novembre 2016

Le tour de France des Rwandais fait étape à Gennevilliers

Le Parisien - 5 novembre 2016

Bravo pour cette initiative !

Le Rwanda accuse 22 militaires français d'être impliqués dans le génocide

L'Express - 2 novembre 2016

Le Rwanda jugera les responsables français accusés de génocide

Centre d'information internet de Chine - 11 novembre 2016

  • Le communiqué de la CNLG en Français :
    Il est titré : "La manipulation du dossier de l'avion, une occultation des responsabilites francaises dans Ie genocide : cas des officiers militaires francais."
    (La CNLG est la Commission nationale rwandaise de lutte contre le génocide)

Les mystérieuses correspondances ....

J'ajoute que je fus contacté dans la dernière semaine d'octobre 2016 par un officier de police pour être entendu en commission rogatoire. Cette audition eut lieu le 4 novembre 2016. Elle émane d'une plainte de X contre X ! D'après l'officier de police c'était la première fois qu'il voyait ce type de plainte de X contre X, le document lui demandant de m'auditionner ne précisant pas qui portait plainte "pour diffamation" contre "présumé" moi. C'est donc une plainte dont l'auteur est dissimulé. Le texte prétextant la plainte fut écrit en commentaire d'un article sur le Rwanda dans lequel je suis effectivement intervenu. Ce texte se trouve :

Blog mediapart, commentaires de l'article de Jean-Pierre Cosse : "Kagame sans langue de bois"

"09/02/2016 21:41 Par Emmanuel_Cattier"

Mes propos dans plusieurs interventions dans cette longue discussion évoquent un colonel et sa mission au Rwanda de réorganisation du Centre de Recherches Criminelles et de Documentation, organisme tenu par la gendarmerie rwandaise, à partir de 1992 (CRCD appelé aussi par les Rwandais "Fichier central"). Dans ce centre il a travaillé à l'informatisation du fichier des personnes à rechercher (PRAS). On sait de façon certaine et documentée que ces personnes à rechercher étaient avant tout des Tutsi. La mission de ce colonel a donc bien aidé à traquer des Tutsi dans un contexte pré-génocidaire, à travers un outil informatique qui a selon toute probabilité continué de servir pendant le génocide.

Cette synchronisation de plainte dont le plaignant est dissimulé, émanant donc de toute évidence de l'armée française, juste avant la publication rwandaise de la CNLG, laisse penser que l'état-major français aurait été au courant et aurait pris les devants en m'attaquant en diffamation, sans doute pour m'intimider et que le site de la CEC ne fasse pas des commentaires trop incisifs.

La motivation de la CEC a toujours été de faire ressortir les responsabilités françaises dans le génocide des Tutsi. Ces responsabilités se sont développées dans des missions au Rwanda qu'il importe de bien identifier ainsi que leurs commanditaires et acteurs. Si la Justice française faisait son travail pour instruire les  crimes dont se sont rendus coupables les autorités françaises au Rwanda nous pourrions prendre des vacances !

L'article 40 du code de procédure pénale fait obligation à toute personne dépositaire de l'autorité publique ayant connaissance d'un crime ou d'un délit de le signaler à la justice... Pourtant des présumés génocidaires et présumés complices français dans le génocide des Tutsi ne sont toujours pas poursuivis.C'est bien une forme de négationnisme.

Voir l'article 40 sur Legifrance

E.C. 5-6 novembre 2016


Journal Le Monde du 4 février 1964

Le livre de Jacques Morel Jacques-Morel-La-France-au-coeur-du-genocide-des-Tutsi
" La France au coeur du génocide des Tutsi"
Présenté le 7 avril 2010
Izuba édition - L'Esprit frappeur
1500 pages... un volume et une qualité d'information exceptionnels
Infos France Rwanda dans les moteurs de recherche
En anglais
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