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Raffaëlle Maison dans "la Vie des Idées"
Page spéciale CEC
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EC 8 avril 2014
Igihe 26 novembre 2015 (CNLG = Commission Nationale [rwandaise] de Lutte contre le Génocide)
Dieu sait à quel point cette manipulation de la justice espagnole fut utilisée par les négationnistes rwandais et français.Cette argumentation se dégonfle donc comme une vieille baudruche.(Voir notre page actualités de juin 2015 )
"[...] la Commission Nationale de Lutte contre le Génocide salue la juste décision de la section espagnole d’Interpol d’informer les autres polices nationales des Etats Membres de l’annulation des notices rouges diffusées à l’encontre de 40 militaires rwandais."
Ce communiqué rappelle quelques vérités aux responsables français, qu'il serait bon de prendre en compte pour la santé de la démocratie française et la qualité de la justice entre les peuples.
Ceux qui ne sont pas au fait de ces questions s'étonneront à juste titre de voir que dans un communiqué qui concerne une décision de la justice d'Espagne, on parle tant de la France. Le problème vient du fait que les français nommés dans ce communiqué ne sont probablement pas les moins actifs dans les tentatives de manipulations judiciaires y compris en Espagne. Le juge Bruguière avait déjà fait le siège sans succès auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda, au début des années 2000, au sujet de l'attentat du 6 avril 1994, puis avait sorti son ordonnance en 2006 accusant le FPR d'être l'auteur de cet attentat. Cette accusation fut taillée en pièce par l'expertise balistique ordonnée par son successeur, le juge Trévidic et la libération de l'une des accusées par la justice française. Le juge Trévidic ne put conclure avant son départ de son poste à la suite d'une énième manipulation qui a bloqué ses conclusions en 2014. Pierre Péan, auteur de "Blancs menteurs ..." et acteur incontournable des tempêtes médiatiques françaises sur le Rwanda , avait trouvé un "nouveau témoin"... qui a disparu avant que le juge l'entende...du coup l’instruction est toujours en cours. Ne riez pas !
Le but de ces manipulations est d'accréditer un "double génocide" et la responsabilité du FPR dans le génocide des Tutsi, afin de minimiser les accusations contre les auteurs et les complices du génocide des Tutsi.
Il ressort de l'ampleur et de la constance de ces gesticulations françaises, Paris en est de fait l'épicentre médiatique depuis 21 ans, qu'elles renforcent, sans les prouver pour autant, les informations écrites dès juin 1994 par la journaliste Belge du journal Le Soir, Colette Braeckman, selon lesquelles ce seraient des Français qui auraient abattu l'avion du Président Habyarimana, déclenchant ainsi le génocide des Tutsi.
Il reste pour les justices espagnoles et rwandaises l'exigence de savoir par qui des humanitaires et des religieux espagnols furent assassinés au Rwanda entre 1994 et 1997 et d'enquêter sérieusement à ce sujet. E.C.
L’aventure ambiguë de Victoire Ingabire
Jeune Afrique 25 novembre 2015
Attentats à Paris : la Tanzanie et le Rwanda expriment leur soutien à la France
Star Africa APA 15 novembre 2015
Attentats : Une minute de silence au Tour du Rwanda
Direct vélo 16 novembre 2015
ATTENTION DANGER - La France ne semble pas avoir tiré de leçon de ses interventions au Rwanda et prétend aujourd'hui monter en première ligne à nouveau au Burundi. Un peu de pudeur ne ferait pas de mal à la diplomatie de notre pays. Que la France laisse les pays de la région ou d'autres pays s'occuper de ce problème complexe dans une région où elle n'a manifestement pas brillé par son intelligence des situations. Qu'elle soutienne les initiatives des autres pays. La situation burundaise est particulièrement grave, mais il n'est pas exact de dire comme le fait le média d'Etat français France 24 qu'il s'agit d'une situation plus grave que celle du Rwanda avant le génocide. On sent manifestement une propagande française pour utiliser cette situation et se réimplanter dans la région, après son échec au Rwanda, à travers une force des Nations-Unies dont elle tirerait les ficelles. La France avait procédé de la même manière au Rwanda à l'époque. C'est inacceptable. E.C.11/11/2015ONU : la France présente un projet de résolution
pour mettre fin aux violences au Burundi
Le Monde Afrique 10 novembre 2015
Burundi : Ban Ki-moon condamne l'assassinat de plusieurs personnes, dont un employé de l'ONU
Actualités de l'ONU 9 novembre 2015
Burundi: l'ombre d'un génocide? Le point de vue de
deux spécialistes
RTBF.be 11 novembre 2015
Ce
que l'on peut lire aussi, dans ce conflit au Burundi, c'est
l'affrontement entre deux blocs, selon Bob Kabamba.
Au sein de la communauté est-africaine, il y a un axe
Kigali-Kampala-Nairobi contre l'axe Dar es Salam-Bujumbura.
On a l'impression que ces deux axes sont en train de passer sur le
territoire burundais. Kigali-Kampala-Nairobi se sont prononcés
contre le troisième mandat de Nkurunziza. Par contre Dar el Salam
était plus conciliant. Ces violences au Burundi peuvent être
analysées comme l'affrontement qu'il y a entre les deux blocs."
Emmanuel Klimis pense quant à lui que la solution viendra de ces
acteurs régionaux. "L'Ouganda a dit qu'il était prêt à poursuivre
sa mission de médiation. Cela est plus susceptible d'être accepté
par les Burundais que toute autre initiative extérieure, que le
régime présente comme une marque d'impérialisme. Jusqu'ici, il y a
eu des pressions des Etats-Unis, de la Belgique, des bailleurs de
fonds internationaux et de la coopération au développement. La
menace est présente aussi du côté de l'Union européenne. Mais ces
menaces ne prennent pas, elles ne produisent qu'un effet de rejet
massif. La solution ne peut plus
venir du monde occidental présenté comme disqualifié par le
gouvernement en place."
Burundi : Kagame accuse son voisin burundais de « massacrer » son peuple
Le Soleil 9 novembre 2015
L'ONU appelée à mettre fin aux violences au Burundi
Le Matin 10 novembre 2015
Edition tanzanienne de Google Actualités sur le Burundi
Fil d'actualités
Mais Que fait France 24 avec le Rwanda
Blog d'Alain Billen 10 novembre 2015
Un excellent coup de gueule qu'il fallait faire car nous avons plusieurs fois remarqué des manipulations de ce genre. Le Rwanda reste l’ennemi de la France dans la tête de certains Français proches du pouvoir exécutif. Cela induit tout un tas de malhonnêtetés intellectuelles de blancs menteurs pour justifier de noires fureurs.
BHL : «André Glucksmann savait qu'on pouvait être
seul à avoir raison»
Libération 10 novembre 2015
Spoutnick 3 novembre 2015
L'association Survie a déposé plainte contre X auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris pour complicité de génocide au Rwanda, visant les responsables français de l'époque, suspectés d'avoir livré des armes au régime avant et pendant le génocide. Entretien exclusif à Sputnik de Mathieu Lopes, vice-président de Survie.
Jeune Afrique et la Deutche Welle répercutent cette plainte de Survie :
La France encore citée dans le génocide rwandais
Deutche Welle 4 novembre 2015
Jeune Afrique 4 novembre 2015
Cette reprise du témoignage important de Guillaume Ancel appelle quelques remarques. Il est vrai qu'il faut distinguer les livraisons d'armes avant et pendant le génocide. Mais avant le génocide l'armée française et le pouvoir politique français ne pouvaient pas ignorer que les livraisons d'armes servaient déjà à des massacres de Tutsi, notamment dans les zones où l'armée française était notoirement présente, dans les provinces de Ruhengeri et de Gisenyi par exemple dès 1990. Dans la mesure où l'on considère arbitrairement que le génocide a débuté le 6 avril 1994... certes c'était avant. Mais c'étaient déjà des crimes contre l'humanité. C'était déjà très grave. C'étaient déjà des crimes de masse qui pouvaient massacrer plusieurs centaines de personnes parce qu'ils étaient "tutsi". C'étaient les actions , dont le rythme se succédait comme un chapelet et qui ont rendu le génocide possible, "imaginable et admissible" au sein de la population rwandaise....
Et cela s'est produit sous l'autorité présente des officiers français, qui, selon les députés français dans leur rapport, commandaient "indirectement" l'armée rwandaise. "Indirectement", car leur commandement s'exerçait sur les officiers rwandais qui commandaient directement l'armée rwandaise. Donc la question se pose de savoir si ces officiers condamnèrent ces massacres..... voire s'ils les ont ordonnés "indrectement". N'oublions pas que ces officiers naviguaient avec les œillères de la théorie de la "guerre révolutionnaire" et la paranoïa de "l'ennemi intérieur" qui était nommé "Tutsi" avec constance par les autorités françaises, tel que cela ressort de nombreux documents.