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Raffaëlle Maison dans "la Vie des Idées"
Page spéciale CEC
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EC 8 avril 2014
Génocide au Rwanda : la justice française prononce
un non-lieu pour le prêtre Munyeshyaka
Jeune Afrique 6 octobre 2015
Génocide au Rwanda: non-lieu pour le prêtre visé par la première plainte en France
L'Express 6 octobre 2015
Le moins qu'on puisse dire est que cette décision est incompréhensible et inacceptable pour certaines familles de rescapés qui affirment que ce prêtre a livré des personnes de leur famille sous leurs yeux. Cette décision est lamentable et montre de façon particulièrement nette la difficulté pour des français de comprendre les faits concrets de ce génocide des Tutsi et les comportements rwandais.
Wancelas Munyenshyaka est toujours poursuivi par la justice rwandaise qui l'a condamné par contumace.
Les milieux négationnistes, notamment ceux qui grouillent au sein de l'Etat français et sous son ombre, ne manqueront pas de tirer parti de cette décision.
France24 28 septembre 2015
"[...] Les deux responsables des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ont été condamnés par le tribunal de Stuttgart à 13 et 8 ans de prison respectivement pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis entre janvier 2008 et juillet 2009 en République démocratique du Congo (RDC). Des crimes qu’ils ont diligentés depuis l’Allemagne. [...]"
Le CPCR, à juste raison, n'est pas satisfaitde ce verdict trop clément :" [...] Depuis 20 ans, ils font régner la terreur au Zaïre, aux côtés de nombreuses autres milices, perpétrant des crimes contre l’humanité plus odieux les uns que les autres. On leur impute des viols sur les populations, des massacres de masse… La justice allemande a donc “accouché d’une souris” par ce verdict de clémence. Il ne faut pas oublier que la France héberge deux anciens membres des FDLR, Hyacinthe Rafiki Nsengiyumva, membre fondateur, et Callixte Mbarushimana, secrétaire exécutif qui, depuis Paris, a publié pendant plusieurs années des communiqués de presse en tant que secrétaire exécutif de cette association criminelle.[...]" Lire la suite sur le site du CPCR
Nous soulignons que le titre de France 24
entretien une ambiguïté grave : l'ethnisme rwandais. Ces chefs
revendiquent peut-être d'être Hutu au nom de leur idéologie
ethniste, exacerbant des particularités culturelles rwandaises
n'ayant rien d'ethnique, Mais c'est en tant que criminels d'origine
rwandaise qu'ils doivent être considérés.
France – Rwanda : énième couac diplomatique
Jeune Afrique 28 septembre 2015
Affaire Joseph Habyarimana: un refus d’extradition inacceptable
CPCR 15 septembre 2015
Lire notre page actualité de juillet 2015 au sujet des extraditions vers le Rwanda refusées en France
Raffaëlle Maison "la Vie des Idées" 11 septembre 2015
Le dernier secret de l’affaire Greenpeace
6 septembre 2015
Cette affaire ne concerne pas l'implication de la France dans le génocide des Tutsi. Nous la présentons ici car elle montre une fois de plus comment se règlent les affaires de l'Etat français, quelle que soit sa couleur politique. Il y a des donneurs d'ordre et il y a des exécutants. L'histoire montre souvent que les donneurs d'ordre n'assument jamais ce qu'ils font, sauf dans deux registres différents ces dernières décennies : le refus de commettre des actes abjectes, comme l'a fait le général Jacques Pâris de Bollardière ou assumer après coup ce qu'on a fait comme l'a fait le général Aussaresses pour le justifier. Dans les deux cas, quand on assume, on est sanctionné. L'un pour refus d'obéissance, l'autre pour "apologie de crime de guerre".
Ici, la révélation de l'exécutant, devenu colonel Jean-Luc Kister, ne relève d'aucun des deux reproches. Il a obéit et il s'excuse. Que peut faire la hiérarchie contre lui ?
Par contre il y avait un premier ministre à l'époque et qui est aujourd'hui ministre ...Laurent Fabius. Ce ministre affirme n'avoir jamais été mis au courant de cette affaire avant son exécution. Il aurait donc dû, comme premier ministre, en prendre acte et démissionner. La justice aurait dû être saisie contre ce scandale d'Etat. Mais Laurent Fabius ne démissiona point, accordons lui qu'il reconnut qu'il s'agissait d'un "coup" français, et la justice française ne fut jamais saisie pour cette affaire, (contrairement à la justice néo-zélandaise qui jugea des exécutants de la DGSE).