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Le comportement suspect d'un Etat pyromane

Guillaume Ancel, la mémoire d’un capitaine

La Croix 29 avril 2014

Petit à petit la version officielle française se lézarde. Mais à chaque fois on a le sentiment qu'on cherche à consolider une position intermédiaire avec la vérité .... le leitmotiv reste : "on n'a pas participé au génocide". Peut être, encore que certains tentent de montrer le contraire avec des arguments troublants bien que mal étayés.

Mais la complicité dans le génocide des Tutsi des autorités françaises est à chaque fois renforcée. Elle suppose simplement le soutien à un état et ses représentants identifiés dont on a connaissance de l'intention de génocide. C'est le cas pour l'exécutif français, notamment pendant six ans de 1990 à 1996, donc avant, pendant et après le génocide. C'est renforcé par une position d'autorité sur le terrain, notamment pendant les opérations militaires connues, mais aussi à travers des opérations secrètes dont on récupère des bribes de temps en temps.

Il est de toute façon avéré que les militaires français ont toujours été présents au Rwanda de 1990 à la fin du génocide, sans aucune discontinuité, y compris pendant le génocide en vertu notamment des accords de coopération pour la formation de la gendarmerie, puis à partir d'août 1992, pour la formation de l'armée rwandaise également. Officiellement ces coopérants auraient quitté le Rwanda vers le 14 avril 1994, après une semaine de génocide... mais cette information officielle est vague et contraire à ce que disent des témoins. Disons que l'opération Amaryllis est rentrée... avec les mêmes hommes ?

Soulignons aussi que les coopérants militaires français, non seulement formaient l'armée des tueurs et les responsables des milices, mais il le faisaient sous uniforme rwandais selon les accords de coopération. Ils étaient donc intégrés à l'armée rwandaise dont ils assuraient le commandement "indirect" selon les députés français. En plus la France livra des armes avant, pendant, après le génocide à ces tueurs, malgré les articles précis des accords de cessez le feu et malgré le premier accord d'Arusha de juillet 1992 et ensuite malgré l'embargo de l'ONU en mai 1994.

La complicité de génocide des autorités françaises dans le génocide des Tutsi est donc un fait avéré, incontournable et impunis.

France/Rwanda: une délégation française «citoyenne» à Kigali

RFI 26 avril 2014

Rwanda, la responsabilité de la France

Video «En direct de Mediapart» 24 avril 2014

"Que sait-on sur l'annonce du génocide des Tutsis, la livraison d'armes aux génocidaires, le transfert d'argent en France ? Le journaliste Patrick de Saint-Exupéry et la juriste Rafaëlle Maison répondent aux questions de Joseph Confavreux et Edwy Plenel."

Le débat sur Daylimotion

Un bon débat entre des journalistes et universitaire qui font leur boulot !

Saint-Exupéry montre l’affligeante "collaboration", référence à Vichy et à "Papon à la puissance 100", les informations internes négligées par les décideurs français et les fuites démocratiques de ces décideurs qui refusent de répondre à toutes questions précises. Le journaliste attend de la justice qu'elle fasse son travail et n'a aucun espoir dans un parlement français, encore aujourd'hui laquais des personnalités de l'Etat.

Raffaëlle Maison pointe plus précisément la lecture françafricaine de ces événements, avec cobelligérance et participation à un coup d'état et constitution du gouvernement génocidaire à l'ambassade de France, illustration de la tradition post-coloniale française. Cela s'accompagne de l'indifférence concomitante, malgré les alertes, au sort des Tutsi de l'intérieur. Le professeur de Droit attend du débat dans la société française qu'il fasse surgir des prises de responsabilités et que le parlement français se réveille et mène une véritable enquête.

Plenel pose la bonne question : quelle carte permettrait de faire s'effondrer le château de cartes des mensonges officiels français ?

Ce débat se termine par la sempiternelle mise en parallèle entre l'implication française dans le génocide des Tutsi à partir de 1990 et les appréciations sur la politique actuelle du Rwanda, rapprochement fallacieux de vieux ennemis du FPR sur deux dossiers anachroniques, bien souligné par les intervenants.

Rwanda : vite, la vérité

Le Point/BHL 24 avril 2014

"[...] Et il y va aussi, en effet, de l'honneur de l'armée française : mais le vrai ; celui qui se paie, non de mots, mais de faits ; celui qui suppose, non les mensonges d'une légende nationale trafiquée, mais l'âpre, le douloureux, travail de la sincérité ; il y va, oui, de l'honneur véritablement honorable de ces soldats français qui se sont couverts de gloire au Mali et en Libye, qui se sont bien conduits en Centrafrique et, d'une certaine façon, dans un contexte difficile, à Sarajevo et en Bosnie - mais qui vivent, là, dans la hantise d'un passé qui, pour eux non plus, ne parvient pas à passer."

France-Rwanda: l’excuse et l’enquête

Mediapart 14 avril 2014

Un article de Rafaëlle Maison qui rappelle quelques vérités et nécessités ... sans lesquelles on ne pourra jamais parler honnêtement de l'honneur de la France au Rwanda ...

L’Église reste blessée par le génocide rwandais

La croix 14 avril 2014

Le Rwandais Muhayimana arrêté à Rouen, mis en examen et écroué

La Croix 10 avril 2014

Rwanda : Les bailleurs de fonds de Habyarimana et des génocidaires

CADTM Blog Mediapart 7 avril 2014

Rwanda : la persistante occultation des responsabilités françaises

Le Monde 8 avril 2014

Les propos de Paul Kagame à Jeune Afrique :

"Les puissances occidentales aimeraient que le Rwanda soit un pays ordinaire, comme si rien ne s’était passé, ce qui présenterait l’avantage de faire oublier leurs propres responsabilités, mais c’est impossible. Prenez le cas de la France. Vingt ans après, le seul reproche admissible à ses yeux est celui de ne pas en avoir fait assez pour sauver des vies pendant le génocide. C’est un fait, mais cela masque l’essentiel : le rôle direct de la Belgique et de la France dans la préparation politique du génocide et la participation de cette dernière à son exécution même. Interrogez les rescapés du massacre de Bisesero en juin 1994 et ils vous diront ce que les soldats français de l’opération Turquoise y ont fait. Complices certes, à Bisesero comme dans toute la zone dite “humanitaire sûre”, mais aussi acteurs."

Entre la France et le Rwanda deux solutions sont envisageables :

  • Soit le Rwanda porte le conflit devant la Cour Internationale de Justice... mais la France devrait donner son accord pour cette procédure
  • Soit la France reconnaît publiquement les faits incontestables qui l'accusent
Une troisième option, recherchée par la France depuis 20 ans, ne peut pas être une solution : que le Rwanda "s'écrase" devant un membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies ... ce serait inacceptable en vertu de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et de la Convention pour la prévention et la répression des crimes de génocide, crimes qui sont imprescriptibles pour les auteurs comme pour les complices.

Manuel Valls qualifie d'"injustes et indignes" les accusations de Kigali

Jeune Afrique 8 avril 2014

"Je n’accepte pas les accusations injustes et indignes qui pourraient laisser penser que la France s’est rendue complice d’un génocide au Rwanda. Son honneur, c’est toujours de s’interposer entre les belligérants" Manuel Valls, discours de politique générale !

"Son honneur, c’est toujours de s’interposer entre les belligérants", ce n'est pas ce qui s'est passé au Rwanda. Les autorités françaises ont clairement soutenu un gouvernement qui préparait un génocide, ce qu'elles savaient. Elles ont clairement pris parti pour les génocidaires, jusqu'à la fin du génocide et même après dans les camps au Zaïre. L'opération Turquoise ne fut qu'un cache misère pour tenter de se créer un alibi sur la politique française de 1990 à 1994, mais en réalité pour s'opposer au FPR qui fut le seul en définitive à combattre les génocidaires. Dans le cadre de l'opération Turquoise (22 juin au 23 août 1994),  les vieux démons de nos officiers  resurgirent malgré quelques bonnes actions notamment lorsque des soldats français désobéirent pour porter secours aux réfugiés de Bisesero. Le parti pris de l’état-major français dut s'incliner devant les faits, quatre jours avant la date généralement convenue de la fin du génocide.

La France vota le départ des casques bleus le 21 avril 1994, elle n'usa pas de son droit de veto. Les soutiens français aux génocidaires retardèrent la victoire des seules forces qui combattaient le génocide sur le terrain, et donc la balance des vies sauvées et des vies compromises est certainement en défaveur lourde de la France. Toutes les victimes du génocide touchées par des grenades, des obus et des balles fournies par la France furent victimes de la France, en violation de l'accord de cessez le feu de N'Sele de mars 1991, en violation de l'article 2 du premier accord d'Arusha signé le 12 juillet 1992, en violation de l'embargo de la résolution 918 de l'ONU du 17 mai 1994. Les machettes finissaient le travail.

Cette déclaration de politique générale à propos du Rwanda est donc un simple, mais grave, mensonge, qui montre une grande lâcheté intellectuelle. Si les autorités françaises refusent de reconnaître la complicité de génocide au Rwanda de leurs prédécesseurs en 1994, c'est qu'elles continuent à ne pas vouloir voir au-delà d'elles-mêmes. Il est probable que si elles reconnaissaient ces faits Hollande et Valls craindraient bêtement de perdre tout crédit en Afrique, alors qu'ils essaient de regagner une légitimité en Centrafrique aux côtés des soldats  Rwandais. Ils auraient au contraire tout à gagner à reconnaître ce que tout le monde comprend avec un minimum de bonne foi et de bon sens.

Avec si peu de lucidité sur une question morale aussi grave et saillante, les autorités françaises ne peuvent que nous conduire droit dans le mur. Aucun député lucide n'a pu donc voter la confiance à un tel premier ministre et au-delà à son gouvernement solidaire. E.C. 8 avril 2014

Propagande et forums français

EC 8 avril 2014

Le génocide au Rwanda raconté par un humanitaire français

Le Monde 7 avril 2014

Paul Kagamé : "L'histoire et les causes originelles du génocide vont bien au-delà du Rwanda" 

Jeune Afrique 7 avril 2014

Guillaume Ancel : "L'histoire mythique de l'opération Turquoise ne correspond pas à la réalité"

Jeune Afrique 7 avril 2014

Un interview essentiel d'un officier français qui confirme celui de France Culture ...et bien des éléments de notre rapport de 2005, notamment à propos du caractère offensif de l'opération Turquoise, du réarmement des FAR au Zaïre dans le but d'organiser une reprise du pouvoir au Rwanda. Politique qui a conduit à la destabilisation du Zaïre/RDC et qui continue de faire des ravages.

Cet officier donne aussi implicitement une confirmation de la négociation que Jean-Christophe Rufin mena secrètement avec Paul Kagame. Selon cet officier cette négociation aurait mis fin à l'objectif offensif de Turquoise. Cette négociation fut ignorée par les députés lors de leur mission d'information. Jean-Christophe Rufin avait révélé sa participation à cette mission devant notre commission en mars 2004, sans en donner complètement le contenu.(cf. notre rapport chapitre opération Turquoise pages 398 à 406). Il reste à vérifier les dates car G.Anselme situe cela vers le 2 juillet 1994 et Rufin la date à partir du dimanche 3 juillet et vraisemblablement le 4 juillet pour la rencontre avec Kagame, Gérard Prunier qui l'accompagnait parle d'un feu vert pour installer un téléphone rouge avec Kagame le 2 juillet (Chronologie de Morel).

Sur France culture le même officier raconte à propos de Turquoise :


Cet interview tend visiblement à présenter comme improbable que des officiers français puissent être complices des militaires X, objets des plaintes rwandaises pour viol de femmes Tutsi à Nyarushishi. Ce sera à la justice française de trancher. Des viols peuvent-ils être commis à l'insu des officiers, sans que ceux-ci ne soient avertis par des informateurs, spontanés ou structurels, dans leurs camps ou autour de leur camp ?

L'ambassadeur de France au Rwanda banni de la commémoration du génocide

Libération/AFP 7 avril 2014

Rwanda : le déshonneur de la France

Mediapart éditorial d'Edwy Plenel 7 avril 2014

Dès 1990, l'Elysée est informé du projet de génocide

Mediapart 7 avril 2014

Rwanda : EELV demande la levée du secret défense

EELV 7 avril 2014

Sur le sujet du Rwanda, le secret défense français est devenu un droit légal de cacher "l’inavouable", c'est à dire une conduite criminelle.

Au journal télévisé de la RTL belge du 6 avril 2014 à 19 h Bernard Kouchner reconnaît pour la première fois que l'armée française a une part de responsabilité dans le génocide des Tutsi

Journal du 6 avril à 19 h

RTL 6 avril 2014 9° minute (éventuellement sélectionner à droite la video du 6 avril 19 heures)

  Bernard Kouchner : "Que tout a été préparé avec leur [de l'armée française] consentement, implicite ou explicite je n'en sais rien, c’est sûr." 10° minute

B.K. confirme sur la radio RTL France

Jusqu'ici Bernard Kouchner, en tant que ministre des affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, avait toujours refusé que l'on remette en cause "l'honneur de notre armée". Ceci est à mettre en face des déclarations actuelles du porte parole du Quay d'Orsay, Romain Nadal quelques minutes avant Kouchner dans le même journal, qui affirme, avec la conviction stupéfiante d'un valet au service de son maître, que ces accusations contre la France seraient "infondées". L'attitude de Christaine Taubira en se soumettant au Président de la République et à son premier ministre, n'est probablement pas ce qu'elle pense au fond d'elle-même. Mais elle "s'écrase" au nom de la solidarité gouvernementale. Compte tenu de sa personnalité, en restera-t-elle là?

L'armée française est toute puissante au sein de l'Etat français car les politiques ont peur d'elle. Notre démocratie apparaît ainsi pour ce qu'elle est réellement dès qu'on touche aux maîtres de l'Etat ! C'est un problème fondamental pour les Français que seule la lâcheté empêche de regarder en face. C'est aussi le noeud du problème de l'implication française dans le génocide des Tutsi. François Mitterrand pensait comme l'armée française, et pire, comme les pires éléments de l'armée française... il y a fort à craindre que François Hollande soit peu différent de son mentor sur ce sujet.

Tout le monde s'accorde à dire que l'armée française n'a pas elle-même tué à la machette. Kouchner le réaffirme juste avant notre citation de ses propos. C'est clair. Mais quand on parle de participation au génocide, il faut comprendre livraisons d'armes, conseils stratégiques, soutien diplomatique au Gouvernement génocidaire, actif soutien en toute connaissance des intentions génocidaires des responsables rwandais pendant la période 1990-1994, refus d’intervenir pour faire cesser les massacres (Notre communiqué au sujet du rapport sur l'opération Amaryllis du Général Poncet), l'absence totale de réactions à la propagande génocidaire qui incluait la référence à François Mitterrand "Un véritable ami du Rwanda. C’est dans le malheur que les véritables amis se découvrent. ".

La position de François Hollande, de Manuel Valls et de Laurent Fabius, exprimée par Romain Nadal, est d'une profonde malhonnêteté intellectuelle. Il est plus facile d'être courageux face à un humoriste que face à notre armée.

Cette malhonnêteté trouve peut être sa source  dans les éléments de cet article de Libération :

Crash du 6 avril 1994 : les soupçons continuent de planer sur la France

Libération 4 avril 2014

Et n'oublions pas qu'il y eut un "suicide" au coeur de L'Elysée le 7 avril 1994, en la personne du conseiller de Mitterrand François de Grossouvre dans son bureau, et que cette affaire, jamais tirée au clair, particulièrement surprenante et rare en ces lieux, n'est peut être pas étrangère à l'attentat qui eut lieu la veille au soir, compte tenu des liens fonctionnels entre François de Grossouvre et Paul Barril.

E.C.

(Voir aussi ci-dessous le Carnet de Colette Braeckman)

Le Rwanda est devenue une histoire française

Le carnet de Colette Braeckman 6 avril 2014

"[...]vingt ans après la tragédie, la « Grande Muette » commence à rompre la règle du silence ; interrogé par France Culture, un officier aujourd’hui retraité explique cette semaine qu’en 1994, dans le cadre de l’opération Turquoise présentée comme « humanitaire », il avait pour mission d’empêcher le FPR de s’emparer de Kigali, de barrer la route aux rebelles en les bombardant et de conduire l’armée hutue en déroute vers le Kivu, dotée de tout son arsenal militaire, afin de préparer une revanche.[...] "

Le témoignage d'un officier français  sur France Culture

Les autres séquences de cet interview

France 3 - dimanche 6 avril 2014 - 4H00 du matin

Sept jours à Kigali

Reconstitution des premiers jours du génocide
avec des témoignages de grande qualité

Le président du Rwanda accuse à nouveau la France d'avoir participé au génocide

AFP/Nouvel Obs  4 avril  2014

la France annule sa participation aux commémorations du génocide

Jeune Afrique 4 avril 2014

La France ne participera pas aux commémorations du génocide

AFP/Le Nouvel Obs 4 avril 20144

Les autorités françaises payent leur attitude permanente de déni des faits et le manque de courage de l’exécutif. Christiane Taubira ne devrait pas rester silencieuse face à cette situation. Mais soit elle se soumet, soit elle rompt avec la solidarité gouvernementale qui fait perdurer une attitude de silence inacceptable, cette troisième options irréaliste : faire l'indigné et imposer au Rwanda qu'il s'écrase ! Les autorités françaises ne veulent toujours pas qu'on mesure devant la justice internationale l'amplitude de la complicité française dans le génocide, malgré la timide avancée de Nicolas Sarkozy en 2010. Si elles étaient si sûres d'elles, les autorités françaises craindraient-elles la justice internationale ?

Rwanda: "Sans le soutien de Paris au Régime Habyarimana, le génocide n'aurait pas eu lieu"

L'Express 4 avril 2014

"L'an dernier l'état-major de l'armée rwandaise a proposé à l'état-major de l'armée française de se rencontrer pour tourner définitivement la page au nom la fraternité d'armes, mais les Français ont refusé."

"Un pays se grandit quand il reconnaît ses erreurs"

Le Nouvel Obs 4 avril 2014

"Le rôle de la France dans le génocide rwandais reste à éclaircir. Interview de Pierre Brana, co-rapporteur de la Mission d’information parlementaire qui a travaillé sur le sujet."

Dans le prolongement de cet interview nous vous conseillons de lire l'article de la revue Cités N°57 édité aux PUF, (disponible en librairies) "Les révélations circonscrites d'un rapport parlementaire" qui analyse ce que les parlementaires ont tenté d'éviter.

Quelques livres parus récemment




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" La France au coeur du génocide des Tutsi"
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