Le livre de Jacques Morel
"
La France au coeur du génocide des Tutsi"
Présenté le 7 avril 2010 - Izuba édition -
L'Esprit frappeur
1500 pages... un volume et une qualité d'information exceptionnels
Trois docteurs Rwandais en France
Page spéciale CEC
Page spéciale CEC
Page spéciale CEC
Page spéciale CEC
|
Joyeux Noël : en clin d'oeil un curieux écho sportif de l'évolution de l'enquête de Bruguière sur le site du webmestre : Peuples d'espoirs - page France
Interview approfondi des avocats des parties rwandaises accusées par le juge Bruguière
Courrier international 20 décembre 2010
Les avocats confirment que l'enquête de Bruguière et ses accusations relèvent d'une vaste manipulation politique...
Tout cela nous confirme que tous ceux qui se répandent en mensonges
dans cette affaire sont probablement en relation directe avec les
véritables commanditaires de l'attentat.
Compte-rendu
de la conférence de presse de Maîtres Maingain et Forster, avocats de
Rose Kabuye et d'autres Rwandais visés par les mandats d'arrêt du juge
Bruguière
Jacques Morel 20 décembre 2010
"[...] Les juges ont ordonné la mainlevée des mandats d’arrêt. Il n’ont pas ordonné de mandat de dépôt. Il n’y
a pas de contrôle judiciaire. L’honnêteté intellectuelle du juge
Trévidic est à saluer.
[...] Franck Nziza est accusé de faire partie des
tireurs de missiles avec Eric Hakizimana, personnage dont nous n’avons
trouvé aucun élément prouvant son existence. Nous avons cherché dans
tous les fichiers. Cet Eric n’existe pas. Eric Kazigimana [Hakizimana] est-il
inventé ? Nous demandons à la partie adverse de nous montrer des
preuves de son existence. On a accusé d’une tentative de lancement de
missiles quelqu’un qui n’existe pas. Les grands juges européens ne
croisent même pas leurs informations !"[...]
[...] Le juge Bruguière a
bâclé considérablement l’enquête et a commis des fautes graves
manifestes. Nous réclamons le non-lieu pour nos clients, un non-lieu de
conviction. Cette affaire s’est placée en situation d’erreurs
judiciaires majeures. Mais nous voulons aller plus loin. On a pris les opinions publiques en otage. Nous avons des preuves de manipulation. Il faudra crever l’abcès. Ceux qui ont manipulé le dossier doivent rendre des comptes.
M. Singaye, expulsé de Suisse pour
espionnage, [gendre de Félicien Kabuga, toujours recherché par le TPIR]
a été choisi comme interprète par le juge Bruguière. Les relations
Barril-Payebien1 doivent être analysées. Barril, de Saint Quentin et
Huchon ont été étonnamment protégés dans l’enquête Bruguière. Barril
est au coeur de tous les éléments de preuves qui ont disparu, la boîte
noire, les tubes lance-missiles.[...]
Nous demanderons de présenter
des excuses aux peuples rwandais et français. On a voulu dire que ceux
dont les frères et les soeurs ont été assassinés étaient responsables
du génocide. Il y a aussi un travail politique à faire, car on a appris
récemment que les mandats d’arrêt ont été lancés par le juge Bruguière
en concertation avec le pouvoir politique.2 La Cour européenne des
Droits de l’homme pourrait remettre en cause le critère d’impartialité
dans cette procédure. Il y a eu concertation entre le politique et le
judiciaire.[...]
[...] Désormais les objectifs sont de déterminer :
- Qui a perpétré l’attentat ?
- Qui l’a commandité ?
Vont donc suivre des actes, dans
les semaines qui viennent, pour nous conduire aux auteurs des
manipulations du dossier. Sont-ils les mêmes que les auteurs de
l’attentat ?[...] "
Jacques Morel 14 décembre 2010
Courrier international 19 décembre 2010
AFP 17 décembre 2010
Le Point 16 décembre 2010
Il semble que les juges successeurs de Bruguière veuillent
faire passer tous les suspects de son ordonnance de 2006 par la case
"Rose Kabuye", en évitant de les faire venir en France. Une manière
"élégante" de débloquer ce dossier sans faire perdre la face aux
autorités françaises. Nous verrons en février 2011 si cette analyse est
confirmée par le rapport attendu.
"Parmi eux figurent les
principaux chefs de l'état-major du président Paul Kagame, actuel
président rwandais. Auditionnés par les juges, ils ont contesté toute
responsabilité. Leur audition au Burundi résulte d'un accord entre la
justice française et Kigali. En contrepartie, les mandats d'arrêt
délivrés en 2006 par la France contre ces personnes, et qui avaient
provoqué la rupture des relations diplomatiques entre Paris et Kigali,
devraient être levés. L'enquête va se poursuivre."
Mais cela donne l'occasion à
la propagande politico-militaire d'une frange marginale française de
relancer la polémique scandaleuse sur la théorie du "double génocide"
par l'intermédiaire du JDD. Or il n'y a eu que le génocide des Tutsi. Aucun génocide des Hutu n'a été reconnu par aucune institution internationale, y compris en RDC, malgré les extravagances des commentaires sur le rapport mapping de l'ONU de cette année.
Le but est clairement de se défendre
pied à pied contre toute évolution du dossier rwandais qui implique la
France, car il s'agit de justifier l'injustifiable, y compris à travers
la partialité, à notre avis intentionnelle, du rapport mapping : le
soutien de la
France aux génocidaires. Voici cet article du JDD :
JDD 17 décembre 2010
"[...] Cet événement [l'attentat du 6 avril 1994] a été le point de départ d'un double génocide,
dont le nombre de victimes officiel s'élève à 800.000 tués, issus des
deux "ethnies", hutu et tutsi (*). Les enquêteurs savent que l'attentat
a été commis par des membres du Front patriotique rwandais (FPR), le
parti de l'actuel président rwandais Paul Kagame.[...]"
La note de bas de page(*),
très idéologique sous couvert d'une apparente objectivité, reprend sur
le Rwanda des théories raciales
éculées et condamnables, du début du vingtième siècle, contemporaine du
nazisme et partageant son idéologie monstrueuse, la racialisation
modernisée sous le vocabulaire de l'ethnisme, qui a aboutit dans les
deux cas à un génocide. Le but de cette propagande est clairement de
montrer que le FPR et Kagame seraient toujours enfermés dans l'ethnisme
revanchard, qu'ils combattent pourtant ouvertement depuis 25 ans :
"*) Trois groupes
ethniques, définis clairement -même s'ils avaient, chacun, une histoire
plus ancienne- par les colons allemands puis belges au 19e siècle,
habitent le Rwanda et le Burundi: les Tutsis, les Hutus et les Twas.
Alors qu'ils s'affrontent pour le pouvoir depuis l'indépendance des
deux pays, le génocide opposant Hutus et Tutsis en 1994 a provoqué un
traumatisme durable. La majorité des premiers se sont réfugiés en
République démocratique du Congo (ex-Zaïre) tandis que les seconds ont
repris les rênes du pouvoir. Depuis 2003, et l'entérinement d'une
nouvelle constitution, le président Paul Kagame s'est toutefois attaché
à "détruire les fondements de l'ethnisme" dans la société rwandaise.
Mais selon ses détracteurs, cette volonté cache la domination politique
des tutsis au sein de l'Etat."
Cet article du JDD relève du "négationnisme structurel" définit par Jean-Pierre Chrétien.
Voir en complément :
Le
conseil de sécurité proroge le mandat de trois juges du tribunal pénal
international pour le Rwanda jusqu’à la fin des affaires dont ils sont
saisis
ONU 14 décembre 2010
Rwanda : " 6 millions de morts en RDC ? Extravagant ! " selon Aldo Ayello
A lire sur notre page rapport RDC 13 décembre 2010Rwanda : le reporter et l'espion disent « L'Agenda du génocide »
Rue 89 13 décembre 2010
Société-Justice universelle: Les Blancs contre les autres ?
Afrique en ligne - Le Républicain du Mali 10 décembre 2010
C'est bien la raison d'être de l'effort de la CEC afin que des
responsables français soient aussi jugés à cause de l'implication
particulièrement étroite de la France avec les auteurs du génocide des
Tutsi au Rwanda et pas seulement les responsables rwandais.
La
justice belge honore la signature belge de la Convention pour la
prévention et la repression du crime de génocide du 9 décembre 1948
Communiqué de presse des avocats des rescapés de l'extermination des Tutsi à l'ETO à Kigali au début du génocide de 1994 Massacre à l’ETO : un procès sur le fond en octobre 2011
La Libre Belgique 9 décembre 2010
Un procès à suivre car il risque fort de poser aussi des
questions liées au rôle de la France dans cet événement. L'armée
française d'Amaryllis aida les Belges à quitter l'ETO et les militaires
français sont donc coresponsables de cet abandon de 2000 réfugiés
aux tueurs
(une cinquantaine survécut, parfois avec de lourdes
séquelles - le principal négociateur des accords d'Arusha, envoyé par Habyarimana, fit partie des
victimes après que les Français refusèrent aussi de l'évacuer. cf. Jacques Morel, La France au coeur du génocide, l'esprit frappeur-Izuba pages 563 à 570 et rapport de l'ONU page 19-20
RDC, De la qualification de crimes de génocide
Rafaëlle Maison, Billets d'Afrique et d'ailleurs N° 197 Décembre 2010
Une approche juridique du rapport mapping sur les crimes commis en RDC de 1993 à 2003 qui remet les pendules à l'heure.
Rapport de l'ONU : Le Rwanda contre-attaque
Courrier international 5 décembre 2010
CPI: Paris rejette la demande de remise en liberté du Rwandais Mbarushimana
AFP 2 décembre 2010
Bruguière
avait consulté le gouvernement français en 2006 [avant de publier son
ordonnance contre des personnalités rwandaises et informé ensuite le
gouvernement américain !!!]
FH 2 décembre 2010
Le spécialiste de la confusion des pouvoirs confirmé dans son comportement anti-républicain par Wikileaks.
Notre page
actualité du 1 novembre 2010 et jours suivants - 2010-Ed14
Agathe Kanziga - Trévidic - Carnages de Pierre Péan - Archives TPIR - Alain Juppé - Viktor
Bout - Négationnisme - nouveau Ministre français de la Justice - Deux
témoins du TPIR autorisés à déposer en France dans l'affaire Pascal Simbikangwa
dans les moteurs de
recherche
En anglais
Revoir
les informations antérieures et nos rubriques d'archives
^
Haut de la page
|